Al Ittifaq, limogeage de Leonardo Ramos et équipe nationale: Raïs M’bolhi vide son sac

Al Ittifaq, limogeage de Leonardo Ramos et équipe nationale: Raïs M’bolhi vide son sac

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      Le dernier rempart algérien semble avoir déjà tourné la page de la polémique qui a suivi son choix d’opter pour le championnat saoudien, enchaînant des prestations qui ne laissent pas indifférent.

Ses interventions médiatiques se font rares, certes, depuis qu’il a débuté sa carrière de footballeur, mais quand il intervient, il choisit bien ses mots, comme dans cette interview accordée au journal saoudien Erriadhia. Le gardien de but algérien, Raïs Mbolhi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu sur les motivations qui l’ont poussé à prolonger son contrat avec Al Ittifaq jusqu’en 2020, ses ambitions avec son club ainsi qu’avec la sélection nationale. Le dernier rempart algérien semble avoir déjà tourné la page de la polémique qui a suivi son choix d’opter pour le championnat saoudien, enchaînant des prestations qui ne laissent pas indifférent.

Ses prestations, qui ont fait de lui l’une des attractions du championnat, ont redressé la situation de son équipe, laquelle caracole en haut du tableau. «Je suis très heureux de cette expérience avec Al Ittifaq, où j’ai la confiance de tout le monde. C’est à la fois un honneur et une responsabilité, me poussant à faire tout ce qui est en mon pouvoir afin d’être à la hauteur. Je n’ai jamais douté de mes capacités, et c’est pour cela que je n’ai pas hésité à signer en Arabie saoudite. Je savais que le championnat saoudien était d’un très bon niveau, ce que j’ai pu confirmer une fois ici», a déclaré M’bolhi, qui affirme que son objectif principal «est de gagner des titres». S’agissant de la prolongation de son contrat, il estime qu’elle est dans l’ordre naturel des choses, affirmant qu’il ne manque de rien là où il est: «Quand la direction du club m’a proposé de prolonger, je n’ai pas hésité à accepter l’offre, car j’ai une relation spéciale avec les fans et les dirigeants.

J’aimerais rester ici le plus longtemps possible. Si ma carrière se termine ici, je n’aurai aucun regret. J’avais des offres, certes, mais je ne me suis pas trop branché à cela, parce qu’Al Ittifaq est mon premier choix.» L’interviewé a profité de l’occasion pour faire un clin d’oeil aux supporters de son club: «Les supporters du club sont ma source d’inspiration. Ils m’encouragent, même si je ne suis pas seul sur le terrain.» M’bolhi a été questionné, par ailleurs, sur le limogeage de l’entraîneur uruguayen, Leonardo Ramos, il y a quelques mois, et cette historie de brassard de capitanat. Ayant eu une réponse diplomatique, il dira: «Le brassard? tout le monde a le droit et les moyens de le porter. Personnellement, c’est une chose qui ne m’intéresse pas. L’équipe a plus qu’un seul capitaine, à l’image du Slovaque Filip Kish, Mohamed Al Kowaikibi et l’attaquant Hazah Al Hazah.

Tout le monde respecte les décisions du coach, qui est le premier décideur.» Enfin, à propos de sa mise à l’écart de l’équipe nationale, lors de la prise de fonctions de Rabah Madjer et son retour après l’intronisation de Djamel Belmadi, le gardien algérien a été encore une fois diplomatie en indiquant que «chaque coach a sa vision de l’équipe qu’il veut», et qu’il ne rechignera jamais à répondre à une sélection. «Les raisons de ma mise à l’écart par l’ancien staff de la sélection nationale? Je dirais que plusieurs sélectionneurs sont passés et que chacun d’eux a sa vision technique. Moi, j’aime l’Algérie, mon pays, et je suis prêt à défendre les couleurs de mon pays lorsqu’on me donnera cette chance. Mes prestations avec Al Ittifaq sont aussi pour beaucoup dans mon retour en équipe nationale et la confiance que le staff technique a placée en moi», conclut-il.