Le secrétaire général du mouvement Al Islah, M. Hamlaoui Akouchi, a affirmé samedi à Alger que son parti soutenait la formation d’ »alliance politique » avec les différents courants islamiques dans le pays au « service de la patrie ».
Le mouvement Al Islah appelle « les différents courants islamiques à unifier leurs rangs et à s’allier pour élaborer un projet de société au service de la patrie et de la démocratie véritable dans le pays », a indiqué M. Akouchi lors d’une conférence de presse au siège de son parti.
Concernant la participation d’Al Islah aux prochaines élections locales, il a précisé que la décision à ce sujet sera annoncée durant l’université d’été prévue du 21 au 23 septembre dans la wilaya de Boumerdes.
Evoquant l’aspect social, M. Akouchi s’est interrogé sur « le silence observé par les responsables à l’égard de la cherté de la vie et la flambée des prix de produits de base » pendant le mois de Ramadhan.
Il a appelé à ce propos, les responsables à intervenir pour le contrôle du couffin de Ramadhan distribué aux personnes nécessiteuses et qui contenaient parfois, selon lui, des produits « avariés », appelant à la prise de sanctions à l’encontre des responsables de cette situation.
D’autre part, M. Akouchi a réitéré son soutien aux revendications des gardes communaux, appelant les parties concernées à « intervenir pour trouver une solution rapide aux problèmes socioprofessionnels et protéger leur dignité et droits ».
Le ministère de l’intérieur et des collectivités locales avait affirmé que « la plupart des revendications des agents de la garde communale ont été satisfaites à l’exception de préoccupations n’ayant pu trouver de solutions règlementaires ».
Le ministère a affirmé « poursuivre l’examen des points en suspens » parmi les revendications de ces derniers à travers « le cadre juridique en vigueur dans un climat de calme et de responsabilité loin de toute surenchère et de politisation ».
Par ailleurs, le secrétaire général du mouvement Al Islah a dénoncé la critique d’un journal britannique faite à l’hymne national algérien, soulignant que « la répression coloniale (française) à l’encontre du peuple algérien a poussé l’illustre poète de la Révolution Moufdi Zakaria a écrire le texte sous cette forme et nul ne peut toucher aux symboles de la guerre de libération ».