«Quand tu as peur de quelqu’un, tu vas le respecter et le prendre très au sérieux.»
Le gardien de la sélection égyptienne Aissam Al Hadry a tenu avant-hier lundi une conférence de presse à l’académie du club d’Al Wihda d’Abou Dhabi où il était en visite sur invitation du cheikh Saïd Benzaïd Al Hiane pour suivre les entraînements des jeunes gardiens de ladite académie.
Durant son intervention, l’actuel portier de l’Ismailia a dû aborder le sujet qui constitue l’évènement dans le football du monde arabe, le match du 14 novembre entre l’Egypte et l’Algérie. «Il est temps de récolter les fruits d’un travail de longue haleine et aller au Mondial.
Car la génération actuelle avec Shehata et son staff à la commande constitue la meilleure formation d’Egypte de tous les temps, et ça serait vraiment injuste de ne pas aller en Coupe du monde», a-t-il souligné. Toujours au même sujet, Al Hadry a fait savoir que cette rencontre est au centre d’intérêt de tous les joueurs, mais en même temps, «nous tenons à rester loin de tout ce qui se dit dans la presse des deux pays où certains ont bien dépassé les limites, oubliant que ce n’est qu’un match de football après tout».
A une question de savoir comment l’Egypte a pu remonter la pente dans ces éliminations après un début catastrophique, le gardien égyptien a indiqué que «souvent l’Egypte débute mal ses différentes compétitions, comme ce fut le cas lors des dernières CAN 2006 et 2008, mais la fin a été toujours heureuse.
Cela va être le cas cette fois encore, la fin va être heureuse». Toutefois, Al Hadry avoue qu’il est normal d’avoir peur dans pareille situation : «Je dirai même que c’est la clé de la réussite. Quand tu as peur de quelqu’un, tu vas le respecter et le prendre très au sérieux. Ce n’est que dans ce cas que tu pourras le battre. Par contre, si tu le sous-estimes…» A la fin de son intervention, le gardien des Pharaons a estimé que le prix du meilleur entraîneur qui a été décerné à Hassan Shehata par le gouverneur de Dubaï est un honneur pour toute la sélection égyptienne et une motivation de plus pour passer le l’écueil algérien le 14 novembre.