Al Fajr d’Algérie accuse Ghannouchi de vouloir semer le chaos en Algérie

Al Fajr d’Algérie accuse Ghannouchi de vouloir semer le chaos en Algérie

Rached Ghannouchi, leader d’Ennahdha, a fait la Une du journal algérien « Al Fajr » aujourd’hui 23 janvier 2014, avec une photo géante couvrant presque la totalité de la page et un titre choc: « Ghannouchi menace l’Algérie du chaos ».

L’article, figurant à l’intérieur du journal, est accablant pour le leader d’Ennahdha puisqu’il énumère des accusations d’une grande gravité. M. Ghannouchi est en effet accusé d’œuvrer à « réanimer » le « Front islamique du Salut » (FIS), dissout et prohibé en Algérie, à y semer le chaos, à expulser les chrétiens d’Egypte, à octroyer la nationalité tunisienne à 20 islamistes radicaux égyptiens, à accorder l’asile politiques à 150 islamistes, en leur assurant protection, logement et même rémunérations mensuelles aux frais de l’Etat tunisien … Les accusations mentionnent même une éventuelle collaboration des services secrets tunisiens et qataris, en vue de détruire l’armée égyptienne!

Nos confrères algériens, en énumérant ces accusations, se sont basés sur un article du journal égyptien « El Watan » dans lequel un certain « conseiller tunisien » nommé Hedy Ali a, entre autres, attesté la tenue récemment de ce fameux « Congrès des islamistes », dans la banlieue de Tunis. Les accusations proférées représenteraient selon lui, les résolutions émanant dudit congrès.

Or, il s’avère que Hedy Ali, selon sa page officielle est « une personnalité politique », expert international en énergie et technologies modernes, et qu’il est surtout connu dans les médias pour évoquer la polémique autour de l’extraction du gaz de Schiste.

LG Algérie

Il est à noter par ailleurs, qu’en dépit des rumeurs persistantes, l’information concernant la tenue de ce congrès a été formellement démentie, par les autorités tunisiennes ainsi que par le parti Ennahdha. Aucune preuve n’a pu être établie pour confirmer la tenue de ce congrès et aucun média international ne l’a relayé.

D.M