Le chanteur Lounis Aït Menguellat a estimé que se produire devant son public est « un plaisir constamment renouvelé » soulignant que ses admirateurs se trouvent dans toutes les régions du pays.
« C’est un public de qualité, comme c’est le cas pour mes admirateurs d’Oran » a -t-il déclaré dans un enretien à l’APS, en marge de son concert qu’il a animé dimanche à Oran, dans le cadre de la semaine culturelle de la wilaya de Tizi-Ouzou.
« Mon public se plaint du nombre réduit de mes galas. Je ne suis pas un organisateur de spectacles. Lorsqu’un organisme me sollicite, je réponds toujours présent. Je n’ai jamais rejeté une quelconque occasion pour aller à la rencontre de mon public », a précisé Lounis Aït Menguellat.
Actuellement, le chanteur est programmé pour des concerts aussi bien en France qu’à Alger.
« Si ces derniers temps, mes sorties se multiplient, c’est que la demande de mon public s’est multipliée. Je m’y plie à ses exigences », a-t-il ajouté. Pour les Aît Menguellat, l’art est une affaire familiale. Son dernier album, « Tawriqth thachevhent » (la feuille blanche) a vu la participation de plusieurs de ses enfants dans l’élaboration de ce travail, tout comme dans le site officiel qui vient d’être lancé sur le Net.
« Mes enfants avaient ressenti le besoin de s’impliquer dans mon travail. Ma fille, diplômée des beaux arts et excellente photographe a conçu la jaquette de l’album. Tarik, mon fils, s’est occupé de la traduction des textes. Alors que Djaafer a fait la grande partie du travail en s’occupant des arrangements et des autres aspects liés à l’arrangement. En fin de compte, nous avons réalisé un album familial », a constaté le chanteur.
Pour Lounis, l’implication de ses enfants est une source de satisfaction et de fierté, comme c’est le cas de Djaafer, qui en plus de ses qualités d’arrangeur, est également un excellent chanteur, auteur de plusieurs albums. « Djaafer est un chanteur de talent. Il continuera à travailler avec moi car, il m’est indispensable.
Aux qualités professionnelle de Djaafer s’ajoute la qualité de fils », explique son père.
Sur les reproches que certains lui font au sujet de son refus de s’exprimer ou de prendre des positions politiques, Aît Menguellat a précisé qu’il refuse de s’engager « dans les labyrinthes » du politique. « J’ai toujours refusé de m’exprimer sur la politique. Je fais ce que je sais faire le mieux : chanter et composer des chansons. C’est largement suffisant pour moi. Je crois que si on laissait chacun faire son travail correctement, le monde irait mieux », a-t-il indiqué.
Sur la situation de l’artiste et son statut en Algérie, Aït Menguellat a déploré la place « peu valorisante » que l’artiste occupe au sein de la société. « Etre artiste n’est pas considéré comme un métier permettant de jouir et de bénéficier des droits et des avantages qu’induit normalement le statut de travailleur. Il est malheureux de voir un artiste exercer un autre métier en parallèle pour pouvoir s’en sortir matériellement et bénéficier d’une couverture sociale. C’est une aberration », a-t-il ajouté. Concernant le piratage des œuvres, Aït Menguellat a estimé que cette situation est « un phénomène sévissant à l’échelle universelle. « L’Algérie n’échappe pas à cette situation. Peut être chez nous, la loi sévit moins les contrefacteurs, mais il faut dire, qu’ailleurs, les services des droits d’auteur tentent d’endiguer ce phénomène mais avec quel succès ? », dira l’artiste en ajoutant qu’ « il est évident qu’aujourd’hui, avec Internet, les nouvelles technologies de communication, les équipements MP3, il est difficile de contrer le piratage ».
« Les gens doivent comprendre que pirater une œuvre est un acte qui empêche l’artiste de vivre du fruit de son travail, de répondre à ses besoins matériels vitaux et d’avoir une certaine aisance pour créer. Le civisme et l’éducation des gens restent les seules armes pour combattre ce problème », a considéré Aït Menguellat.
Sur le rôle de l’ONDA dans la protection des intérêts moraux et matériels des artistes, Aït Menguellat a estimé que « l’Office tente de remplir de son mieux ses missions ». « L’ONDA n’est peut être pas aidée dans cette tâche.
J’estime que le travail de l’office suppose la participation d’autres organes et institutions ». Sur sa mission de créateur et le message que portent ces œuvres, le chanteur a expliqué que ce sont ses chansons qui portent son message. « Chanter est ma façon de livrer des messages à mon public. Les autres manières de faire, je les évite car elles sont souvent mal comprises et mal interprétées. Ceci ne veut pas dire que je fuis les réalités. Mon dernier album parle de l’actualité.Je vis au quotidien les réalités de mon pays. Je ne peux pas écrire une chanson en me soustrayant de la réalité », a indiqué l’artiste.
Concernant le piratage des œuvres, Aït Menguellat a estimé que
cette situation est « un phénomène sévissant à l’échelle universelle.
« L’Algérie n’échappe pas à cette situation. Peut être chez nous, la
loi sévit moins les contrefacteurs, mais il faut dire, qu’ailleurs, les services
des droits d’auteur tentent d’endiguer ce phénomène mais avec quel succès ? »,
dira l’artiste en ajoutant qu’ « il est évident qu’aujourd’hui, avec Internet,
les nouvelles technologies de communication, les équipements MP3, il est difficile
de contrer le piratage ».
« Les gens doivent comprendre que pirater une œuvre est un acte qui
empêche l’artiste de vivre du fruit de son travail, de répondre à ses besoins
matériels vitaux et d’avoir une certaine aisance pour créer. Le civisme et l’éducation
des gens restent les seules armes pour combattre ce problème », a considéré Aït
Menguellat.
Sur le rôle de l’ONDA dans la protection des intérêts moraux et matériels
des artistes, Aït Menguellat a estimé que « l’Office tente de remplir de son
mieux ses missions ». « L’ONDA n’est peut être pas aidée dans cette tâche. J’estime
que le travail de l’office suppose la participation d’autres organes et institutions ».
Sur sa mission de créateur et le message que portent ces œuvres, le
chanteur a expliqué que ce sont ses chansons qui portent son message. « Chanter
est ma façon de livrer des messages à mon public. Les autres manières de faire,
je les évite car elles sont souvent mal comprises et mal interprétées. Ceci
ne veut pas dire que je fuis les réalités. Mon dernier album parle de l’actualité.Je
vis au quotidien les réalités de mon pays. Je ne peux pas écrire une chanson
en me soustrayant de la réalité », a indiqué l’artiste.