Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a indiqué à Echorouk que la divergence de vues entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite n’affectera pas la saison du Hadj 2016.
Se voulant rassurant, le ministre des affaires religieuses a tenu à préciser que l’organisation de la saison du pèlerinage est confiée à l’Organisation de la coopération islamique affirmant la bonne coopération entre son département et l’Ambassade de l’Arabie Saoudite à Alger, en l’occurrence en matière d’échange d’expériences et de conseils.
S’exprimant dimanche lors d’une visite dans la wilaya d’Illizi, Mohamed Aïssa a fait savoir que toutes les mosquées du pays étaient soumises au contrôle de son département et des différents corps de sécurité, ajoutant que tous ces lieux de culte disposent d’un seul référent, à savoir le référent religieux national.
Au sujet des imams, le représentant du gouvernement a expliqué que tout imam devait avoir préalablement une autorisation délivrée par la direction des affaires religieuses et des wakfs avant de monter sur la tribune (minbar) et s’adresser aux fidèles.
Par ailleurs, il a indiqué que l’administration a le droit d’empêcher tout imam ayant une influence sur l’opinion publique et incitant à l’intégrisme, affirmant également être au courant de ce qui se passe au sein des mosquées.
Le ministre a aussi évoqué l’existence de courants religieux intégristes qui ont disparu avec le temps, mais que certains veulent les ressusciter afin de détruire des pays à travers des publications sur les réseaux sociaux…
En outre, il a rendu hommage à l’armée et à l’ensemble des corps de sécurité qui veillent à la sécurisation des frontières du pays, affirmant qu’il appartient à tous de faire face aux tentatives visant l’Algérie, sa religion et son amazighité.