Le danger de la pratique d’un culte non musulman en Algérie ne réside pas dans la religion elle même mais plutôt dans le prolongement pouvant atteindre des institutions d’influence étrangères qui peuvent interferer pour créer des minorités en Algérie, a déclaré, jeudi, le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa.
Il n’a pas manqué, à ce propos, de souligner le rôle que joue la mosquée face aux pratiques visant à créer des minorités religieuses pour les non musulmans en Algérie.
Le ministre a insisté sur le rôle de la mosquée qui, a-t-il dit, doit « protéger les Algériens et les sensibiliser à ce danger, d’autant qu’un dialogue est ouvert sur la nature des mouvements religieux activant en Algérie, en Afrique et en Amérique Latine: sont-ils chrétiens ou juifs ou des sectes juives ou chrétiennes ».
Face à cette situation, « nous avons demandé au gouvernement de revoir le décret relatif à l’organisation de l’activité de la mosquée et lui permettre de transmettre son message religieux et socioculturel », a indiqué M. Aissat.
« Après concrétisation de ces démarches sur le terrain, tous les mouvements qui veulent activer en Algérie comprendront que le discours religieux est celui de l’Etat qui reflète la position de tous les Algériens », a ajouté M. Aissa.
Le ministre a rappelé la loi régissant la pratique des cultes non musulmans en Algérie et qui garantit, a-t-il dit, « le droit de la pratique des rites religieux ».
Cette loi « permet aux non musulmans de pratiquer leurs religions dans les lieux de culte autorisés et n’autorise pas sa pratique en dehors de ce cadre », a ajouté le responsable.