Air Algérie renforce son programme des vols pendant tout l’été

Air Algérie renforce son programme des vols pendant tout l’été

Air Algérie mettra en place cet été un programme renforcé pour répondre à la forte demande durant cette période en raison du retour au pays de nombreux Algériens expatriés.

Durant la saison estivale, du 18 juin au 16 septembre 2017, la compagnie nationale algérienne offrira 2.455.034 places sur l’ensemble de ses destinations domestiques et internationales, à raison de 94.509 sièges hebdomadaires offerts, soit une hausse de 1% par rapport au précédent programme renforcé à l’été 2016. dans le détail, sur le réseau domestique, elle fournira 722.722 sièges à raison de 27.590 sièges hebdomadaires, soit un bond de 9% par rapport à l’été 2016.

Spécialement pour les Algériens de France, 80 vols supplémentaires (14.592 sièges ) seront opérés vers l’hexagone entre le 20 août et le 6 septembre. Quant au reste du réseau international, plus de 638.000 sièges seront disponibles du 18 juin au 16 septembre 2017.

Air Algérie comptera sur une flotte augmentée à 59 appareils, ainsi que l’affrètement d’un avion gros-porteur de type Airbus A330 fourni par une société de location. Reste le point noir que dénoncent à chaque été de nombreux Algériens expatriés, le prix élevés des billets pendant cette période estivale. Interrogé à ce propos par le site TSA, Bakhouche Allache, directeur général d’Air Algérie, s’en défend : « Souvent ils comparent les compagnies low-cost et les compagnies régulières comme la nôtre. Hors, le produit n’est pas tout à fait le même. Sur une low-cost, il n’y a pas de bagages, ni de services à bord, ni de confort à moins de payer. Si on tient compte de tout cela, je peux vous assurer que leur prix sera supérieur à celui d’Air Algérie ».

Les Algériens « doivent savoir que nous sommes la seule compagnie publique qui fait réellement face à une concurrence sévère de compagnies majeures », Bakhouche Allache, en citant notamment Air France, Lufthansa et Emirates qui desservent aujourd’hui l’Algérie. « Ils pensent que l’État nous donne des subventions, c’est faux. Nous fonctionnons sur nos fonds propres », affirme-t-il avant de conclure que tout est fait « pour que l’entreprise puisse redémarrer sur de bonnes bases ».