Air Algérie offre son cadeau de fin d’année,50% de moins sur les billets vers le Sud

Air Algérie offre son cadeau de fin d’année,50% de moins sur les billets vers le Sud

Les étrangers et les nationaux sont visés par l’offre

Bon an, mal an, l’Algérie reçoit un million de touristes, selon les données du ministère de tutelle.

Air Algérie propose des réductions de tarifs allant jusqu’à 50% sur les destinations du sud du pays. L’offre était valable depuis septembre dernier et sera prolongée jusqu’à avril de l’année prochaine afin de développer le tourisme dans cette région. Air Algérie a mis en place un dispositif qui consiste à allouer un quota de sièges sur ses vols réguliers, et offre ces réductions selon les périodes de voyage choisies entre les mois de septembre et avril. Dans le cadre de l’application de cette offre, un contrat-type est en cours d’élaboration et sera conclu avec chaque partenaire voyagiste souhaitant participer à ce dispositif. La compagnie aérienne nationale a précisé être soucieuse d’apporter sa contribution à la réussite du développement du tourisme national vers les destinations du Sud, et a, dans ce sens, élaboré des tarifs spécialement étudiés pour la confection de produits touristiques attractifs.

Les étrangers et les nationaux sont visés par l’offre. Des informations ont circulé dans la presse sur un éventuel renoncement à l’acquisition de visas, mais il s’est révélé qu’il n’en a rien été. Bien au contraire, le ministère du Tourisme insiste sur le fait que le tourisme ne concerne pas que quelques régions. Il considère, dans une contribution publiée sur son site internet, que chaque région est un livre ouvert et donc une invitation à la découverte, au voyage, à l’évasion.

Il mise sur l’enchaînement de contrastes, du nord au sud et de l’est à l’ouest. Chaque escale est présentée comme une invitation à la méditation depuis les rivages de la Méditerranée jusqu’au fin fond du Sahara. Quels sont les atouts du pays? On énumère les sites naturels innombrables, le patrimoine archéologique, la pérennité des traditions orales et linguistiques.

S’offrent au visiteur les monuments religieux et funéraires, les palais et les édifices publics et privés. Les casbahs d’Alger, de Constantine et d’autres villes attrayantes. Les montagnes de Kabylie, les Aurès et leurs forêts de cèdres et d’Alep, le Hoggar et le Tassili ont un charme saisissant.

Le tourisme se révèle aussi comme un levier pour conserver l’artisanat comme la poterie ou le bijou des Béni Yenni et le tapis du Djebel Amour ou des Nementchas. Pour ce qui est du patrimoine archéologique, des stations balnéaires ou thermales, le ministère compte les mettre davantage en valeur.

Timimoun, l’oasis rouge, Ghardaïa, Béjaïa, Oran, El-Kala sont parmi les quelques autres destinations à promouvoir.

Lors de sa dernière visite à Bordj Bou Arréridj, Smaïl Mimoune a annoncé que l’Algérie, qui compte une capacité d’accueil de 92 000 lits, a lancé un programme d’investissement de l’ordre de 4 milliards de dollars pour la construction de 670 hôtels. Pour ce qui est de l’artisanat, le ministre a rappelé que ce sont 5 000 personnes qui activent dans ce domaine et a insisté sur l’apport des maisons de l’artisanat qui sont en cours de réalisation pour les aider en matière de production, d’exposition et de vente.

Cet effort, a expliqué le membre du gouvernement, entre dans le cadre de la nouvelle philosophie du secteur. Chaque wilaya du pays a bénéficié de 15 millions de dinars pour lancer les études nécessaires afin d’élaborer le plan directeur en matière de tourisme.

Ce plan doit tenir compte des spécificités de chaque wilaya, a ajouté Mimoune qui est revenu sur les défis qui attendent le secteur. L’Algérie doit engager les investissements nécessaires pour renforcer les capacités d’accueil.

Le ministre a annoncé que 670 projets sont inscrits pour un financement de 4 milliards de dollars.

Le second défi est lié à la formation. A ce titre, il a rappelé que la réunion du gouvernement a adopté le dossier relatif à la révision de la carte de la formation qui prévoit la promotion de l’Institut supérieur de tourisme en grande école, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur.

Quant à la promotion, elle doit se baser, selon le ministre, sur la participation aux salons internationaux, l’utilisation des outils de marketing et le recours aux nouvelles technologies de l’information.

N. B.