Par Moncef Wafi,

Le SPLA rappelle également aux pilotes de respecter «tous les règlements et protocoles d’accord officiellement notifiés à commencer par le strict respect du régime du travail». Un rappel à l’ordre pour ne pas ouvrir «les portes aux suspensions anarchiques», avertit encore le SPLA. Pourtant, en mars 2017, le syndicat avait souligné sa volonté à coopérer avec la nouvelle direction d’Air Algérie. «L’entreprise souffre de lacunes managériales», indiquait le SPLA qui avait plaidé «pour l’application des textes» en appelant à «lancer un dialogue franc et transparent». Son président, Karim Seghouane, avait souligné l’importance du dialogue social au sein d’Air Algérie et l’implication du SPLA «dans le processus de développement de l’entreprise», tout en plaidant pour une charte nationale des pilotes à même de promouvoir le métier et préserver ses acquis. Il avait estimé que parmi les problèmes rencontrés par la compagnie aérienne publique, la concurrence rude à l’échelle internationale et le départ de nombreux pilotes vers d’autres compagnies étrangères.
Le syndicat a également rappelé l’urgence d’une «politique de gestion rigoureuse et de méthodes managériales strictes» au sein de la compagnie. Un aspect déjà envisagé par l’ancien ministre des Transport, Talai, qui, tout en déplorant l’absence d’une «équipe» au niveau du management, avait reconnu l’existence «de cadres de très bon niveau à l’intérieur de cette entreprise, de bons pilotes, de bons techniciens et de mécaniciens».
