Un proche collaborateur du président du Burkina Faso a indiqué, jeudi, que deux experts français étaient arrivés dans le pays pour collecter des échantillons d’ADN auprès des proches des victimes de l’écrasement de l’avion d’Air Algérie, survenu il y a une semaine.
Le général Gilbert Diendéré a affirmé qu’il était très important que les corps des victimes soient identifiés.
L’avion MD-83, qui avait décollé de Ouagadougou à destination d’Alger, s’est écrasé le 24 juillet dans une région isolée du nord du Mali. Les deux enregistreurs de vol, qui ont été rapidement retrouvés, sont arrivés en France lundi, où ils sont analysés par des experts afin de déterminer ce qui a pu causer la tragédie.
Le général Diendéré a précisé que les enregistreurs de vol avaient été retrouvés dans un mauvais état. Il a également indiqué que le bilan de l’écrasement avait été révisé à 116 morts, parce que deux personnes qui figuraient sur la liste des passagers ne se trouvaient finalement pas dans l’avion. Les autorités françaises avaient précédemment affirmé que l’écrasement avait fait 118 morts.
Onze Canadiens — cinq citoyens et six résidents permanents — figurent parmi les victimes. Tous habitaient le Québec ou s’apprêtaient à s’y installer, selon les informations de l’Association des Burkinabés du Grand Montréal.
