L’aquarium de Beni Saf, appelé également «future annexe halieutique», fera l’objet prochainement de travaux de réhabilitation et d’équipement pour la relance de ses activités de recherche
Une fiche technique porte sur une étude qui sera lancée incessamment, pour permettre la réhabilitation de cet aquarium datant des années cinquante et dont la gestion administrative a basculé, ces dernières années, entre les ministères de la Pêche et des Ressources halieutiques, de l’Enseignement supérieur et la Recherche scientifique et de l’Environnement, pour revenir à celui de la Pêche, a-t-on indiqué. Cette fiche technique, présentée au ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques lors d’une récente visite dans la wilaya, visant la sauvegarde de cette station qui fait partie du patrimoine historique et culturel de Beni Saf, porte sur la création d’un pôle d’attraction éducatif et touristique par la réouverture de l’aquarium, qui abritera la faune aquatique de la région, a-t-on signalé.
Un délai de 14 mois, dont deux mois pour l’étude technique et architecturale, a été retenu par la direction concernée pour la réalisation de ce projet qui nécessitera une enveloppe financière de 110 millions de dinars.
Les travaux concerneront la restauration des activités initiales de l’aquarium, notamment le sous-sol contenant des locaux techniques et bâches d’eau douce et d’eau de mer, le rez-de-chaussée abritant le hall d’exposition et l’étage comprenant les laboratoires de la recherche et de l’administration.
Le projet de réhabilitation touche également la partie logement ou chambres de passage pour les chercheurs, le château d’eau et l’aménagement extérieur. La future annexe halieutique de Beni Saf comporte actuellement 24 aquariums ou bassins sélectifs d’un mètre cube.
Ils devront être remplacés par des aquariums plus grands dits cosmopolites où vivront ensemble diverses variétés de poissons. Il est possible de doubler le nombre des bassins et d’exposer la plus grande variété possible d’animaux aquatiques au niveau de cette structure de recherche unique dans la région Ouest du pays, a-t-on souligné. Il y a lieu de signaler enfin que l’aquarium a été choisi pour abriter un des huit centres de recherche nationaux pour le développement de la pêche, surtout l’aquaculture.