Les services de la commune de Aïn-Témouchent ont tracé un nouveau programme qui consiste en la prise en charge de toutes les décharges sauvages qui ont poussé çà et là à travers les quatre coins de la ville, à l’instar des agglomérations dans les cités du Faubourg, Saint-Rock et bien d’autres quartiers populaires. C’est ce qu’affirme le président de la Commission de l’environnement, M. Abdelmoula Kacem.
Le président de la Commission de l’environnement dit que ses services appliquent la loi sur les personnes en possession de terrains à bâtir et qui n’ont pas été réaménagés tels que ceux se trouvant à la rue Chahid-Abid-Djelloul et les terrains récupérés depuis le séisme du 22 décembre 1999. Il ajoute qu’une amende sera exigée pour tout citoyen qui ne respecte pas la loi concernant le jet des ordures dans des décharges sauvages. Le même interlocuteur dira que les campagnes de nettoiement toucheront, dans la première phase, la cité Merbah, ex- Saint-Rock, et les cités 488 logements et 512 logements dont les habitants souffrent le martyre en raison de stagnation des eaux usées, un problème soulevé par les riverains depuis des années et qui est actuellement au niveau de l’APC et de la daïra du chef-lieu de wilaya.
Les citoyens disent que ces eaux usées attirent les moustiques, les mouches, les insectes et même des animaux rampants, en été.
Pour les habitants des 1 000 logements, à cause d’une piscine d’ordures et d’eaux usées, ils ne peuvent même pas ouvrir leurs fenêtres par crainte des moustiques et autres insectes ainsi que les odeurs nauséabondes à longueur de journée. Pire, les malades chroniques, notamment les diabétiques, ont fui leurs maisons par crainte des piqûres des moustiques.Le responsable communal a fait savoir que ses services comptent résoudre ce problème à condition que les citoyens s’impliquent dans cette tâche en matière d’hygiène en respectant les horaires de ramassage des ordures et les lieux consacrés à cet effet, au lieu de jeter leurs déchets n’importe où et à n’importe quelle heure.
S. B.
