Saïd Mouas

D’autres opérations de distribution sont attendues d’ici la fin de l’année 2018 selon la cheffe de l’exécutif qui a évoqué le chiffre de 3.200 unités disponibles à cette échéance et destinées essentiellement à la frange socialement démunie. Plus de 500 logements et une centaine d’aides au logement rural ont déjà fait l’objet d’affectations durant les fêtes du 05 Juillet et du 20 Août de l’année en cours. Un autre quota estimé à 1.250 logements sociaux et réparti à travers une vingtaine de communes de la wilaya, dont 300 implantés au chef-lieu Aïn Témouchent, sera servi à l’occasion de la commémoration des évènements de Décembre 60. Une fois finalisées, les listes des futurs bénéficiaires seront prochainement affichées pour donner suffisamment de temps à la commission de wilaya d’étudier en toute sérénité les recours qui seront introduits et, ce faisant, être au rendez-vous à la date du 09 décembre. Une approche préventive visant à éviter les remous qui ont suivi l’affichage en mars 2018 de 647 noms, juste avant le départ de l’ancien wali qui a laissé une bombe à retardement à sa remplaçante mise devant le fait accompli.
On s’en souvient, la procédure de recours a pris une dizaine de mois non sans avoir connu des rebondissements puisque la majorité des exclus fut repêchée, c’est au final 749 logements d’après nos sources, soit 300 de plus, qui ont été débloqués pour sauver la situation et préserver le calme. Aux dépens d’une certaine justice sociale. Selon des échos, Mme Ouinez a ordonné cette fois-ci de nombreuses enquêtes et contre-enquêtes et cela suite aux multiples audiences qu’elle a réservées aux citoyens. Elle a instruit les chefs de daïra quant au respect des critères d’éligibilité au logement social et les a invités à clôturer les listes dans les délais qui leur ont été fixés. Au vu de ces scrupules qui dénotent le sérieux des nouveaux responsables, il est peu probable que le scénario, qui a permis à une faune de resquilleurs (euses) de passer entre les mailles du filet grâce à la complicité des arbitres en charge des dossiers, se répète. Désormais, on veille au grain