Selon les contestataires, leurs créances n’ont pas été régularisées depuis le mois de mai 2014 pour une bonne majorité d’entre eux.
Les jeunes propriétaires de matériels et équipements acquis dans le cadre du dispositif Ansej tiennent un sit-in, depuis dimanche dernier, devant le siège de l’APC en prenant le soin de garer leurs engins aux alentours, manière d’impressionner.
Ces chefs de microentreprises de nettoiement sont donc revenus à la charge après les deux rassemblements observés au cours des mois de novembre et de décembre 2014, pour réclamer leur dû puisqu’ils travaillent en sous-traitance pour le compte de la commune chef-lieu de wilaya : ‘‘Notre action est venue suite aux promesses non tenues’’, dira l’un d’eux.
Selon les contestataires, leurs créances n’ont pas été régularisées depuis mai 2014 pour une bonne majorité. Lors du dernier sit-in observé à la fin du mois de décembre, une lettre revendicative signée par 7 opérateurs, fait état de la location de leurs matériels composés de tracteurs et remorques, acquis dans le cadre du dispositif Ansej, aux services de la commune pour leur utilisation dans des opérations de nettoiement de quartiers de la ville et de collecte des ordures ménagères, affirmant qu’il n’ont reçu aucun sou. ‘‘Quand ils ont besoin de nous dans les pires situations, ils n’hésitent pas à faire appel à nous, oubliant par la suite que nous avons des bouches à nourrir mais aussi des employés’’, s’insurge l’un des protestataires tout en précisant qu’ils sont tenus de payer leurs créances et autres dettes vis-à-vis de la banque, l’Ansej, la Cnac ainsi qu’à l’administration fiscale et ce, en plus des charges familiales. A travers ce mouvement, les protestataires comptent attirer l’attention des autorités de la wilaya pour une intervention rapide auprès des responsables de la municipalité pour qu’ils puissent récupérer leur argent.
M. L