La déperdition scolaire précoce constitue la cause principale du travail des enfants, ont affirmé, mercredi à Hammam Bouhadjar, les participants à une journée d’étude consacrée à ce thème.
« La déperdition scolaire précoce pousse les enfants à chercher une occupation et un revenu pour répondre aux besoins financiers de leurs familles », ont-ils indiqué.
Les participants représentant l’inspection du travail, les directions de l’éducation, de la formation professionnelle, des affaires religieuses et wakfs et le mouvement associatif ont insisté sur la nécessité de coordonner les efforts pour assurer aux enfants une scolarité stable et harmonieuse.
Regroupant six wilayas de l’ouest et organisée par l’inspection du travail d’Ain Temouchent en collaboration avec l’inspection régionale du travail d’Oran, cette rencontre a mis en relief « le danger d’une telle situation qui menace les enfants et la société ».
« A elle seule, l’inspection du travail ne peut juguler ce problème, d’où l’urgence d’une lutte concertée », a-t-on insisté.
Le volet sensibilisation a pris, pour sa part, une grande partie des travaux de cette rencontre placée sous le thème « la lutte contre le travail des enfants, mécanismes et défis », permettant à l’assistance de passer en revue la réglementation traitant de ce domaine.
A cette occasion, Missaoui Farida, inspectrice du travail à Ain Temouchent a mis l’accent sur le contrôle des conditions de travail des enfants « qui doit être appuyé par des actions de sensibilisation contre le travail des enfants ».
Abritée par la station thermale de Hammam Bouhadjar, la rencontre a été organisée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le travail des enfants, célébrée le 12 juin de chaque année.