Les études des schémas directeurs de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement à travers la wilaya d’Ain Temouchent seront lancés cette année, a-t-on appris mercredi de la direction des ressources en eau (DRE).
Inscrites au titre du programme d’action 2015, ces opérations doteront la wilaya d’instruments à même d’améliorer et d’assurer une « bonne distribution de l’eau potable à travers l’ensemble des zones de la wilaya et de couvrir ces zones en réseaux d’assainissement », a-t-on indiqué de même source.
A la faveur de l’exploitation, depuis novembre 2009, de la station de dessalement de Chatt El Hillal (Beni Saf), l’approvisionnement en eau potable a enregistré une avancée jugée appréciable dans cette wilaya où le ratio quotidien par habitant a atteint un volume de 250 litres/jour, a-t-on ajouté.
Sur les 28 communes que compte la wilaya, 26 sont approvisionnées en eau potable en H24.
Lors de la dernière visite du ministre des Ressources en eau dans la wilaya, il a été décidé d’élargir ce système aux deux communes restantes, Oulhaça et Bouzedjar, avant la fin de l’année en cours, a-t-on signalé, rappelant que l’Algérienne des eaux (ADE) gérera les réseaux des 28 communes d’ici la fin de l’année. Elle prend en charge, actuellement, 20 collectivités locales.
L’Office national de l’assainissement (ONA), qui gère les réseaux de 27 communes, couvrira la commune de Oulhaça cette année.
Avec une enveloppe financière globale de 800 millions DA, le programme d’action 2015 comporte, également, deux autres opérations portant respectivement sur la réhabilitation des petits barrages et retenues collinaires endommagés par les inondations dont celui de Meftah.
S’agissant du plan quinquennal (2009-2014), la wilaya d’Ain Temouchent a lancé 36 opérations sur 37 programmées pour un coût global de 20,511 milliards DA. Les 36 opérations en cours ont nécessité une enveloppe de 20,311 milliards DA.
Pour ce qui est de l’épuration des eaux usées et leur exploitation pour l’irrigation des terres agricoles, la wilaya d’Ain Temouchent, qui compte six lagunes et trois stations d’épuration (STEP), doit, selon le ministre des Ressources en eau, « doubler son objectif en faisant passer la superficie irriguée, actuellement de 5.500 ha, soit 3 % de la superficie agricole utile (SAU), à 11.000 ha, soit 6 % de la SAU, a-t-on encore indiqué.
Des études seront lancées, dans ce sens, dans le cadre de la stratégie nationale portant sur l’économie des eaux conventionnelles, a-t-on annoncé.
