Saïd Mouas
La direction des transports de la wilaya d’Aïn Temouchent a décidé la levée du gel touchant certaines lignes où la demande se fait pressante. Près d’une trentaine d’opérateurs activant dans le créneau ont déposé leur dossier pour le renforcement des dessertes Aïn Temouchent de et vers Hassasna, Oued Berkèche, Terga, Béni Saf, Sidi Safi. Par ailleurs, sur l’axe Hassi Ghella-Ouled Boudjemaa, englobant une constellation de douars et fermes, l’affectation de nouveaux bus a été bien accueillie. Les lignes nationales desservant les villes de Tlemcen, Oran et Sidi Bel Abbès seront également renforcées. En outre, quatre dossiers ont reçu un avis favorable de la commission pour se placer sur les trajets dépassant les 300 km. De même que huit autres furent acceptés afin d’augmenter la fréquence des navettes entre le chef-lieu de wilaya et les communes de Sidi Ben Adda et Chaabat El Leham. Une répartition qui ne manquera pas de soulager bon nombre d’usagers, particulièrement les travailleurs qui se plaignaient de problèmes de ponctualité.
L’autre volet qui a suscité d’amères réactions a trait à l’abandon de la station de la route de Sidi Ben Adda, inexploitée malgré les commodités qu’elle renferme. Les habitants des agglomérations situées sur l’axe Aïn Temouchent- Sidi Benadda – Aïn Tolba- Aïn Allem- Béni Saf sont contraints de terminer leur escale à la gare routière très excentrée pour rejoindre par un autre moyen de transport la ville et ses commerces. Un surcoût qui grève quotidiennement leur maigre budget alors qu’auparavant ils pouvaient rejoindre à pied le centre-ville d’ Aïn Temouchent par le quartier de Sidi Saïd. Une réflexion s’impose pour réhabiliter l’ancienne station et faciliter la mobilité des citoyens en provenance de la zone citée.
