La crise qui couvait depuis plusieurs mois au sein de la municipalité de l’ex-Rio Salado vient d’éclater en plein jour avec la démission collective de huit membres de l’APC qui en compte 14. Une querelle intestine qui pénalise la population et qui ne sera pas sans conséquences sur le développement local. Pour justifier leur décision qui a tout à fait l’air d’être irrévocable, les élus ont pointé les carences d’une gestion hybride des affaires de la commune en raison des décisions hasardeuses prises par le maire, à l’origine de la dégradation de la vie à El-Malah.
Les détracteurs de l’édile n’ont pas lésiné sur les qualificatifs pour l’enfoncer entre “négligence, irresponsabilité, mauvaise gestion et irrespect envers les citoyens et les élus”. Pour eux, la goutte a déjà fait déborder le vase puisque les signataires n’ont même pas pris la peine de revendiquer une commission d’enquête qui avait, dans un passé récent, abouti à la sanction de l’ex-SG de la commune, relevé de ses fonctions pour mauvaise gestion. Aussi, en raison d’un parc roulant réduit à sa plus simple expression avec trois camions et d’autres équipements tombés en panne, la commune est noyée dans un tas d’immondices avec en outre l’absence d’éclairage public. Les élus signataires qui semblent déterminés à ne plus cautionner les dérives du maire et à ne pas ‘‘s’associer à ce crime’’, affirme que l’APC a perdu toute crédibilité aux yeux de la population dans la mesure où même les actes administratifs de la commune sont signés chez lui.
