par Rachid Boutlelis
Le cas le plus éloquent s’identifie à travers la suspension des travaux du projet de réalisation d’une cité 360 logements sociaux dans le quartier El Bahia et celui de 500 logements de la même formule. Nos interlocuteurs parmi lesquels figurent des demandeurs de logement qui ont déposé des dossiers au niveau des services concernés depuis des décennies ont revendiqué leur inscription sur la liste des postulants du programme de 6.800 logements pour la formule «à points», qui vient d’être annoncée par le wali d’Oran.
En effet, le quota de 6.800 logements sociaux, de la formule à points, sera destiné, selon le chef de l’exécutif, aux demandeurs de logement qui ont déposé des demandes auprès des services de l’OPGI, depuis plus de deux décennies, mais qui n’ont toujours pas bénéficié d’un logement. Certains affirment avoir déposé leurs dossiers dans les années 1990 et attendent toujours en dépit des nombreuses démarches et les protestations pacifiques, pire encore, ils n’ont jamais été inscrits dans les listes des nombreux quotas de relogement, qui ont été distribués par la wilaya. Ces mal-logés ont fait également remarquer «qu’ils sont durement confrontés à des conditions déplorables dans les habitations rudimentaires qu’ils occupent depuis des années».
Il est utile de signaler que le programme élaboré par les services de la wilaya de l’année en cours porte sur la distribution de 11.500 logements publics locatifs. Ainsi et depuis le début de l’année, près de 3.700 LPL ont été distribués. Le relogement de 1.600 familles résidant au vieux bâti à Haï Sidi El Bachir se fera dans les prochains jours, après l’achèvement des travaux d’aménagement externe. Dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire dans la wilaya, il est aussi prévu, pour la fin de l’année en cours, le relogement de plus de 4.000 familles dans les nouveaux logements et ce, dans le cadre de la deuxième tranche de Haï Sanawbar (ex-Les Planteurs).