Rachid Boutlélis

En effet, selon le constat établi sur le terrain, plusieurs zones essaimées à travers ladite municipalité sont confrontées depuis des mois à l’absence quasi totale de l’éclairage public et ce, avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent, notamment l’installation d’un climat d’insécurité.
« C’est inconcevable et impardonnable! Nous avons, à maintes reprises, signalé ce déplorable état de fait en 2018, bien avant l’entame de la saison hivernale, aux responsables chargés de ce volet, mais malheureusement nos requêtes n’ont pas été prises en considération. Nous leur avons demandé tout simplement d’honorer leurs engagements vis-à-vis de la population en ce qui concerne l’amélioration, un tant soit peu, du cadre de vie. Nous n’avons pas demandé la lune ? Ils sont astreints à répondre aux doléances des habitants. Nous n’allons quand même pas saisir le wali pour ce genre d’incartade qui pénalise quand même toute une population», se sont insurgés des riverains en colère.
Les mêmes déclarations pertinentes ont été formulées par des familles domiciliées dans différentes zones, plus particulièrement la partie basse de ladite municipalité qui est lamentablement touchée par la défaillance de l’éclairage public en cette saison des pluies, caractérisée par un lever du jour tardif. Des parents d’élèves fréquentant l’école primaire Ahmed Wahby, située dans la localité de Paradis Plage, n’ont pas caché leur vive contrariété face à cette inexplicable défaillance de l’éclairage public et par ricochet celle des responsables locaux désignés pour la gestion de ce secteur. « En dépit que nos domiciles soient situés dans les abords immédiats de l’école, nous sommes quand même dans l’obligation d’accompagner nos enfants, munis de lampes torches et ce, en raison de l’obscurité ambiante qui prévaut depuis des mois dans les rues.