par Rachid Boutlelis
Sept mises en demeure ont été dressées, par la Commission de la wilaya d’Oran, chargée de la protection de l’environnement contre les propriétaires de lots de terrains non clôturés dans trois municipalités de la daïra d’Ain El Turck : El Ançor, Bousfer et le chef-lieu, apprend-on d’une source proche de ce dossier.
Les contrevenants à la réglementation en vigueur ont été sommés de clôturer leurs terrain, dans un délai n’excédant pas 15 jours. Il s’agit d’une deuxième opération de contrôle après celle menée, l’année dernière, qui avait permis à la Commission d’adresser une douzaine de mises en demeure a des propriétaires de terrains contrevenants. Selon nos sources cette décision vient en application des directives du wali d’Oran, à l’issue d’une visite qu’il a effectuée, récemment, dans cette daïra.
Il importe de noter que suite à ces instructions, une commission mixte a été mise sur pied pour recenser les propriétaires des lots de terrain abandonnés depuis plusieurs années, essaimés à travers les trois municipalités, en question.
Cette décision vise, notamment, à assainir un tant soit peu, cette déplorable situation aux conséquences négatives sur l’environnement et notamment sur le cadre de vie de la population de ladite contrée, qui est confrontée à une démographie galopante. Outre la commune d’Ain El Turck , des commissions ont été mises en place dans les trois autres communes pour l’entame des opérations de recensement de ces terrains.
Ces commissions qui sillonnent tous les quartiers des communes côtières, auront à saisir par écrit les propriétaires contrevenants pour prendre les mesures relatives à l’installation de clôtures, autour de leurs lots de terrain. Nos sources indiquent également que certains de ces propriétaires de lots de terrain, dans les localités de Claire-Fontaine, Bouisseville et Paradis-plage, ont déjà installé des palissades, pour éviter toute mesure coercitive de la part des services concernés.
Il importe de signaler, aussi, que la grande majorité des ces lots de terrains, répertoriés dans les quatre communes, se sont transformés, avec le temps, en décharge à ciel ouvert où stagnent les eaux pluviales durant la période hivernale, lieux propices à la reproduction de toutes sortes d’insectes et de rongeurs.
Faisant fi de la réglementation en vigueur, des contrevenants déversent toutes sortes de détritus et autres débris dans ces parcelles de terre, sans se soucier des conséquences indésirables sur le cadre de vie de la population et sur l’environnement.