Rachid Boutlelis

Il importe de rappeler qu’une assemblée de réconciliation n’ayant pas abouti, une dizaine de jours auparavant, s’est lamentablement achevée en queue de poisson et ce, en enfantant l’inadmissible, qui s’est piteusement illustré à travers une regrettable altercation, ayant opposé ces mêmes élus sur le parking automobile sauvage de l’Esplanade du 1er Novembre 1954, sise en face du siège de cette APC, devant le regard médusé des badauds.
Notons encore que cette lamentable exhibition, unique dans les annales, est intervenue au moment où la prestigieuse municipalité d’Aïn El Turck croulait, exécrablement, dans le sordide à la faveur de la criarde absence d’entretien dans les différents domaines majorées avec la déplorable dégradation de la voirie ainsi que les nombreux chantiers de projets d’utilité publique, à l’arrêt depuis des années, qui ont été transformés, au fil du temps, en lieu de beuverie par les marginaux. « A notre humble avis, il est temps de remettre les pendules à l’heure et de tenter de sauver ce qui reste des meubles » a fait remarquer un citoyen de cette municipalité côtière vers laquelle convergent des millions de vacanciers, chaque été et, qui a regrettablement beaucoup perdu de son aura d’antan.
Il y a lieu de signaler que le wali d’Oran M. Cherifi, avait pris la décision, il y a plus de deux mois, de geler l’APC d’Aïn El Turck et confier ses destinées à la cheffe de daïra de Boutlélis Mme Ferouani Fatima, avant la désignation d’un nouveau chef de daïra à Ain El Turck. Le chef de l’Exécutif avait pris cette décision après l’expiration d’un délai, qui a été prescrit par le directeur de la Réglementation et des Affaires générales, lors d’une visite d’inspection, effectuée quelques jours auparavant. La décision est tombée comme un couperet contre cette APC qui était, lamentablement, secouée par des luttes intestines, opposant le maire à ses pairs et ce, au détriment de toute une population.