La hausse de la température et l’annonce des résultats du baccalauréat, qui a libéré les familles dont les enfants étaient candidats à ces épreuves, ont en quelque sorte actionné le coup de stater du rush vers les plages de la daïra d’Aïn El Turck. En effet, les axes routiers menant à cette partie de la wilaya d’Oran, où les embouteillages monstres se forment notamment au niveau de l’échangeur de la municipalité de Mers El Kébir, sont pris d’assaut par les automobilistes, venus d’Oran et de ses localités limitrophes. Du coup c’est une ambiance particulièrement chaude dans les deux sens du terme, qui s’est installée sur les plages de ce prestigieux littoral. Cependant, cette ruée estivale a fait ressurgir le sempiternel problème des solariums clandestins, avec tous les désagréments et autres contraintes, charriés par cette activité illicite. La grande majorité des estivants a été, cependant, surprise par l’accaparation de certains espaces par des solariums activant évidemment dans l’informel, sur les plages prisées comme à titre d’exemple le site des Andalouses et les lieudits «L’étoile» «La Grande» et Bomo Plage dans la commune de Bousfer, entres autres, ainsi que celles jalonnant la façade maritime de la municipalité d’Aïn el Turck. La police des plages appuyée par les éléments de brigades de la protection et de l’environnement, Pupe, de la Sûreté de daïra, ainsi que la gendarmerie, ont eu à rappeler à l’ordre les exploitants des solariums et ont procédé au démantèlement des baraques et autres tréteaux de fortune installés sur les plages. Les baraques et tréteaux illicitement installés, qui faisaient office de lieu de commerce proposant à la vente des produits alimentaires et autres sandwichs, ont également été ciblés par cette opération d’assainissement.
Toujours est-il que vraisemblablement afin d’éviter d’être confrontés à cette situation complexe, certaines familles ont préféré s’installer sur les espaces verts à l’orée des zones boisées cernant partiellement ledit littoral. L’annonce de l’annulation de cette activité saisonnière l’année précédente a suscité un grand ouf de soulagement des familles oranaises, qui ont manifesté leur consternation et leur courroux à propos d’un éventail de désagréments et de contraintes ayant gâché leur séjour au bord de la mer. Ce triste constat a été, rappelons-le, abordé l’année précédente à la même période par le représentant du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, lors d’une rencontre régionale consacrée aux préparatifs de la saison estivale de 2017, au niveau des 5 wilayas côtières de l’ouest du pays à, savoir Chlef, Mostaganem, Oran, Aïn Témouchent et Tlemcen. Le responsable a, en effet, fait remarquer que l’anarchie a régné en maître absolu sur les plages durant les précédentes saisons estivales.
