Hier, en tout début de matinée, vers 7h30, un car issu des usines Sonacome, relevant du parc roulant de la commune de Aïn Soltane, qui assure le transport scolaire régulier de la localité de Oued Chaïba (El Mechmech) vers le lycée de Aïn Soltane, distant de 2 km, perd ses freins et emboutit une maison.
Après avoir dévalé la pente à partir d’un quartier situé sur les hauteurs de la localité, le car s’apprête à s’engager dans la RN 18 en direction de Aïn Soltane où se trouve le lycée, le conducteur s’aperçoit que les freins du car ne répondaient plus. Subitement, le véhicule avec à bord des dizaines de lycéens, quitte la chaussée et fonce tout droit sur une maison en bordure de la route. Il emboutit la construction et s’enfonce dans la cuisine qui, heureusement, à ce moment était vide de ses occupants. Suite au choc, le conducteur et trois lycéens sont blessés ; deux d’entre eux sont évacués vers une structure sanitaire. Il s’est avéré que les blessures n’étaient pas graves. Après quelques radios et des soins, ils ont tous pu regagner leurs domiciles respectifs.
On rappellera ici qu’il y a à peine 11 jours (le jeudi 2 novembre), cette fois dans la descente de Miliana vers Khemis Miliana, ce fut un camion chargé de caisses de limonade qui perd ses freins près d’une école en bordure de la RN4 B, au niveau du quartier Zougala. Là, le bilan fut plus lourd, avec deux morts et trois blessés graves.
Faut-il dans ce genre d’accident imputer les fautes aux conducteurs seulement ? Tout un chacun a le droit de s’interroger sur la qualité de l’entretien technique des véhicules roulants par les mécaniciens au niveau du parc communal ou bien par le propriétaire du camion. Et les services chargés des contrôles techniques qui apposent leurs signatures sur les carnets d’entretien, pourtant obligatoires ? «Bien sûr c’est la faute à personne», nous déclare un citoyen en apprenant la nouvelle.
Karim O.