Aïn Defla : Inauguration prochaine de deux structures de sécurité à Khémis Miliana

Aïn Defla : Inauguration prochaine de deux structures de sécurité à Khémis Miliana

Deux structures de sécurité urbaines seront inaugurées au courant de l’année 2018 à Khémis Miliana (Aïn Defla), a indiqué, lundi, le chef de sûreté de wilaya.

Il s’agit des sûretés urbaines des quartiers Soufaye et Essalem de Khémis Miliana, a indiqué le commissaire divisionnaire Baghdad Mohamed, en marge de la présentation du bilan d’activité de ses services durant l’année 2017, signalant qu’à la faveur de la mise en service de ces deux structures, la couverture sécuritaire de la wilaya dépassera les 90 % en matière d’infrastructures. S’attardant sur Khémis Miliana, il a expliqué que les deux futures infrastructures sécuritaires viendront s’ajouter aux trois 3 autres déjà existantes du même genre (sûretés urbaines), rappelant que cette ville compte également une sûreté de daïra et une Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ). «Il est clair que compte tenu du flux de personnes qui transitent quotidiennement par cette ville, l’une des agglomérations les plus peuplées de la wilaya, voire d’Algérie, Khémis Miliana a besoin de structures de police susceptibles de prendre en charge son volet sécuritaire», a-t-il affirmé Relevant qu’une sûreté de daïra a été inaugurée durant l’année 2017 à Hammam Righa, le même officier a fait état d’un projet de réalisation d’une structure similaire (sûreté de daïra) à El Amra, précisant que pour cette dernière, le choix de terrain a été fait. Il a toutefois soutenu que les efforts déployés par l’Etat en matière de l’amélioration de la couverture sécuritaire doivent être accompagnés par la nécessaire implication du citoyen dans l’équation sécuritaire car, a-t-il observé, «la police ne peut être au même moment et partout à la fois». Il a, dans ce cadre, mis en exergue le rôle joué par le numéro vert (1548) et la ligne de secours (17) en matière d’information de la police de la survenue d’un quelconque fait de nature a déranger la sécurité et la quiétude publique, assurant que les appels des citoyens permettent souvent d’élucider des affaires qui, de prime abord, paraissent inextricables. Au sujet du bilan de ses services durant l’année 2017, il a noté que le nombre des affaires traitées n’a pas évolué de manière significative (3473 affaires contre 3418 en 2016), faisant notamment état de 190 affaires liées à la drogue et de 41 autres se rapportant au commerce illicite de boissons alcoolisées. Focalisant ses propos sur la drogue, il a fait état de la saisie d’une quantité de 3 900 grammes durant la période considérée, soit près du double de celle saisie en 2016 (20 022 grammes), imputant cet état à la volonté des services de la police judiciaire de resserrer l’étau sur les trafiquants de la drogue en les acculant dans leurs derniers retranchements. 11 affaires touchant l’économie nationale dans lesquelles 43 personnes étaient impliquées ont été traitées durant la même période, a indiqué la même source, qui note que les affaires en question ont notamment trait au vol de deniers publics, l’évasion fiscale et la mauvaise exploitation de la fonction. Abordant le volet formation, le conférencier s’est félicité qu’un nombre cumulé avoisinant les 27 200 agents ont suivi des cycles de formation (cours et conférences) durant l’année 2017, relevant que ce chiffre n’a pas dépassé les 16 766 durant l’année 2016. La formation revêt assurément une grande importance pour les services de sécurité car sans elle, tout effort visant leur professionnalisation ne pourra que s’avérer vain , a-t-il dit, observant que la nécessité d’apprendre et de se recycler en permanence est d’autant plus importante que les méthodes liées au crime sont en perpétuelle évolution. Un total de 1278 opérations inopinées de lutte contre la criminalité urbaine a, par ailleurs, été mené sur le territoire de la wilaya en 2017, en baisse par rapport à celle lancées en 2016 (1505), a ajouté la même source, expliquant cet état de fait par le souci des services de sécurité de renforcer d’autres aspects liées à la donnée sécuritaire.

Enfin, il a été déploré la survenue durant l’année 2017 de 291 accidents de la route lesquels ont engendré 12 décès et 357 personnes.