Aïn-Beida: Les mercuriales, c’est la flambée des prix

Aïn-Beida: Les mercuriales, c’est la flambée des prix
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Après avoir connu une stabilité, voire une baisse vertigineuse des prix, voilà que les fruits et légumes prennent notamment de l’envol.

Nous l’avons rapporté plusieurs fois dans les colonnes de notre journal où nous avons dit qu’exceptionnellement, cette année et encore pendant la période du mois de carême les prix des fruits et légumes ont été à la portée des bourses moyennes.

Ces derniers temps, les marchés de proximité de la ville de Aïn-Beïda affichent des prix à donner le tournis. Sur les étals l’on constate la disparition soudaine des salades et laitues pour laisser place à la spéculation, car si l’on arrive à trouver la salade, c’est à 180 dinars le kilogramme, pour les autres légumes, ils ont suivi la même tendance pour atteindre des niveaux peu raisonnables.

La carotte a atteint les 100 dinars, les navets aussi, les concombres pereil, seuls les oignons ont respecté la règle pour se maintenir à 50 dinars le kilogramme, la courgette a tout simplement disparu des étals et quand on l’a trouve, il faut débourser 120 dinars pour un kilo. Quant aux fruits qui rassasient les petites bourses, ils ont connu ces derniers temps une ascendance inexpliquée, les raisins ont dépassé la barre des 250 dinars, le melon pourtant de saison est cédé à 65 dinars le kilogramme, la pastèque à 45 dinars…

LG Algérie

Pour les viandes, c’est paradoxal, alors que les maquignons crient sur tous les toits à qui veut les entendre pour dénoncer la chute des prix des moutons, chez les bouchers, c’est l’inverse qui se produit en cette période de grande chaleur : le mouton est cédé à 1 400 dinars le kilogrammes.

Le poulet, lui, a carrément survolé tout pour atteindre les 380 dinars le kilo.

C’est finalement la loi de l’offre et la demande qui obéit aux prix du marché, loin de la politique des décideurs.

Moussa Chtatha