L’actuel tribunal de la ville de Aïn Beïda, l’agglomération la plus populeuse de la wilaya avec ses 200 000 habitants, n’est plus en mesure de contenir les citoyens ayant affaire à cette structure judiciaire.
Cette structure de la justice a été érigée vers les années 1970 et a abrité les affaires de la cour d’Oum-el-Bouaghi, après sa promotion au rang de wilaya en 1974, aujourd’hui et avec la croissance galopante de la population et, par conséquent, des affaires de justice, les bureaux ont montré leurs limites et sont devenus trop exigus pour contenir ces citoyens. Actuellement, plus d’une centaine de travailleurs, y compris les magistrats, se retrouvent à trois, parfois à quatre par bureau ; ce qui rend très difficiles les conditions de travail, une situation qui risque même de se répercuter sur la qualité du traitement des affaires, un travail qui nécessite une très forte concentration.
A noter que cette structure prend aussi en charge les affaires des justiciables des communes de Fkirina, Oued Nini, Dhalaâ, Zerg, Berriche et Meskiana (pour les affaires civiles), ce qui représente un taux de population très important.
A signaler que lors des audiences programmées journellement, une grande partie des concernés reste dehors faute de place dans la petite salle de réunions qui ne peut contenir plus d’une vingtaine de personnes et dans des conditions difficiles.
Moussa Chtatha