Le gouvernement algérien, sous la houlette du Premier ministre Nadir Larbaoui, a tenu ce mercredi 28 mai 2025 une réunion cruciale. Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour. Aides aux femmes au foyer, famille productive, centres de formation, sécurité hydrique… Faisons le point.
Au centre des discussions, l’étude du cadre réglementaire encadrant l’ambitieux programme baptisé « famille productive ». Destiné à renforcer les capacités économiques des catégories vulnérables. En particulier les femmes rurales et celles au foyer, ce programme s’inscrit dans une stratégie plus large de promotion du développement inclusif.
Ce chantier, voulu comme un levier de transformation sociale, s’articule autour d’une série d’aides ciblées permettant à ces femmes de générer un revenu et d’améliorer leur situation économique.
Famille productive : une nouvelle ère pour les femmes rurales et au foyer
Présenté comme une traduction concrète de l’engagement du Président de la République à renforcer le rôle social de l’État, le programme de la « famille productive » vise à :
- Soutenir l’entrepreneuriat domestique à travers des aides financières ou en nature.
- Encourager les initiatives génératrices de revenus dans les milieux défavorisés.
- Briser l’isolement économique des femmes rurales et des mères au foyer.
- Promouvoir une autonomie financière durable au sein du foyer.
Ce dispositif, encore en phase de cadrage réglementaire, est pensé pour impulser un changement en profondeur dans des zones longtemps reléguées à la périphérie du développement.
Centres d’excellence et programme famille productive : la formation professionnelle au service de l’inclusion sociale
Autre sujet à l’ordre du jour de l’exécutif, la création de centres d’excellence pour la formation professionnelle. Ces structures visent à combler un déficit qualitatif dans l’offre de formation. En répondant mieux aux besoins du marché du travail.
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Selon les termes du communiqué, il s’agit de « fournir une formation professionnelle de qualité. Permettant d’accompagner la dynamique de développement local et national ».
L’objectif est double, améliorer l’employabilité des jeunes tout en rendant le tissu économique plus agile face aux transformations sectorielles en cours. Ces centres pourraient constituer, à terme, un socle de compétences capable de soutenir la diversification économique du pays.
Vers l’autonomie stratégique : produire localement les membranes de dessalement
Par ailleurs, dans le registre stratégique, la question de la souveraineté en matière d’eau a également occupé une place centrale lors de la réunion. Le gouvernement a examiné l’état d’avancement de la fabrication locale des membranes utilisées dans les stations de dessalement de l’eau de mer.
Ce développement est perçu comme « l’un des axes clés » pour renforcer l’indépendance du pays dans un domaine aussi vital. Il permettrait de réduire les coûts, de maîtriser les délais d’approvisionnement. Ainsi que d’anticiper les tensions hydriques potentielles, dans un contexte climatique de plus en plus incertain.
Récolte 2025 : focus sur les régions du Sud et mise en alerte pour le reste du pays
En outre, la campagne de récolte et de moisson a fait l’objet d’un suivi minutieux. Les autorités ont passé en revue les opérations en cours dans les wilayas du Sud. Et les moyens mobilisés pour assurer leur bon déroulement.
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L’enjeu est de garantir la sécurité alimentaire à l’échelle nationale. Tout en optimisant les résultats dans un contexte de changement climatique et de pressions sur les ressources.
Les préparatifs dans les autres régions du pays ont également été évoqués. Illustrant une volonté de coordination et d’anticipation face aux défis du secteur agricole.
Exportations : aligner qualité et compétitivité pour percer les marchés étrangers
Enfin, dans le cadre des efforts pour internationaliser les entreprises algériennes, le gouvernement a fait le point sur la question de la certification et de l’accréditation. L’objectif est de permettre aux produits algériens de répondre aux normes internationales et d’améliorer leur compétitivité à l’export.
Ce levier technique est déterminant pour permettre aux acteurs économiques nationaux. Leur permettant de se positionner sur les marchés mondiaux. Ainsi, le renforcement du cadre réglementaire et opérationnel dans ce domaine s’annonce comme une étape indispensable vers une économie plus ouverte et plus performante.