Aïd-El-Fitr : 30 000 commerçants assureront le service

Aïd-El-Fitr : 30 000 commerçants assureront le service

Trente mille commerçants activant dans divers secteurs devront assurer la permanence durant les deux jours de l’Aïd-el-Fitr, a indiqué le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), El-Hadj-Tahar Boulenouar.

 

Contacté par nos soins, Boulenouar a tenu à rassurer les citoyens sur la disponibilité des produits alimentaires, durant l’Aïd, puisque 30 000 commerçants et 10 000 boulangers ouvriront leurs locaux et assureront le service.

Tout en saluant les décisions prises par le ministère du Commerce concernant l’organisation de la permanence durant ce genre d’occasion Boulenouar s’est montré optimiste quant à la réussite, cette année encore, de cette opération. « On s’attend à la réussite de la permanence durant ces deux jours de l’Aïd puisque le ministère du Commerce s’est montré rigoureux avec les commerçants n’ayant pas assuré le service durant les deux Aïds précédents », a-t-il indiqué.

Le porte-parole de l’UGCAA a souligné également que le département d’Amara Benyounés a informé, une semaine à l’avance, les commerçants qui sont concernés par la permanence, durant cette occasion. Toutefois, malgré les mesures restrictives prises par le ministère du Commerce ces deux dernières années, le phénomène de fermeture des magasins pendant cette fête religieuse à se répète. Pour preuve, l’année dernière, nombre de commerces n’ont pas respecté l’instruction, et ont baissé rideau.

Ces derniers n’échapperont pas aux sanctions décrétées par le ministère du Commerce. Boulenouar promet que, cette fois-ci, elles seront sévères.

Ainsi, une sanction financière de 100 000 DA, accompagnée d’une fermeture d’un mois, sera infligée aux opérateurs défaillants, conformément aux dispositions de l’article 5 de la loi 4-08 du 14 août 2004 fixant les conditions d’exercice des activités commerciales, a-t-il précisé. Par ailleurs, concernant les prix à la veille de l’Aïd-el-Fitr, Boulenouar a souligné que les prix des vêtements ont augmenté de 10 %, et ce pour plusieurs raisons. Il s’agit, selon lui, de l’insuffisance de la production nationale, qui ne satisfait que 25 % de la demande.

« La majorité des vêtements sont importés de Turquie, de Chine et de pays européens, ce qui rend les vêtements plus chers », a-t-il indiqué.

Il a également imputé cette augmentation à la dévaluation du dinar par rapport à l’année passée. Le même responsable a fait état d’une augmentation de 10 à 15 % du prix des gâteaux suite à la hausse du prix des amandes, qui a atteint 2 200 DA le kilo. Dans ce sillage, Boulenouar a mis en garde contre la vente des composants des gâteaux avariés dans les points de vente informels.