Aïd El Adha : Les ovins disponibles à des prix abordables

Aïd El Adha : Les ovins disponibles à des prix abordables
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À quelques semaines de l’Aïd el-Adha, le président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Azaoui Djilali, a, en marge d’une rencontre avec les représentants de la filière de l’élevage et de la production des viandes rouges avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural rassuré les citoyens à propos de la disponibilité du cheptel ovin et les prix des bestiaux , qui dit-il, seront raisonnables.

À quelques semaines de l’Aïd el-Adha, le président de la Fédération nationale des éleveurs (FNE), Azaoui Djilali, a, en marge d’une rencontre avec  les représentants de la filière de l’élevage et de la production des viandes rouges avec le ministre de l’Agriculture et du Développement rural rassuré les citoyens à propos de la  disponibilité du cheptel ovin et les prix des bestiaux , qui dit-il,  seront raisonnables.



La fête de l’Aïd el-Adha  apporte d’ores et déjà  son lot  d’incertitudes. Une certaine catégorie de citoyens reste encore indécise quant à la pratique du rituel qui sacralise cet événement religieux. Refroidis par la courbe ascendante que suivent depuis plusieurs années les prix du mouton, les Algériens, notamment ceux aux bourses moyennes, renâclent à s’offrir la bête.

Feront-ils l’impasse pour cause d’incapacité financière ? Ou bien vont-ils se sacrifier afin qu’ils puissent… sacrifier l’ovin ? À un mois de l’Aïd, la question n’est toujours pas tranchée dans la tête des habitants composant cette frange de la société. les raisons se concentrent  sur les dépenses du mois sacré de ramadhan, suivi par ceux des vacances, après la rentrée scolaire et sociale et puis ceux prévu normalement pour l’Aïd.

LG Algérie

A cet effet, et pour les rassurer,  M. Azaoui a déclaré  que « les prix ne s’envoleront pas » puisque le mouton sera disponible. Ce genre d’affirmations est exprimé à la veille de chaque Aïd, mais la réalité du terrain démontre souvent autre chose, voire carrément l’inverse.

Les prix s’envolent généralement au point où le kilogramme de viande peut atteindre les 2.500 dinars. Ceci dans la mesure où celui qui achète un mouton à 50.000 voire 60.000 dinars peut en tirer 25 kg de viande environ. Bien évidemment, les prix diffèrent d’une région à l’autre.

Ils sont beaucoup plus élevés au niveau des régions côtières notamment dans la capitale. Sur les hauts plateaux ils sont plus accessibles.

Comme justificatif, le président de la FNE a évoqué les difficultés à laquelles les maquignons font face dont le manque de fourrage, les prix élevés de ce produit, la rareté de l’eau dans certaines régions steppiques et sahariennes et les maladies appelant dans ce contexte, à renforcer le contrôle vétérinaire et à fournir les vaccins  Il faut dire que le débat autour du prix du mouton à la veille des fêtes de l’Aïd dure depuis des années.

La crainte de la hausse se remarque toujours chez les citoyens à cette période et fait toujours l’actualité. Ils commencent dès maintenant à se poser des questions. Cela leur permet de se déplacer d’un marché à l’autre, dans la quête de la bête à sacrifier moyennant un prix abordable. Des citoyens se sont même mis, ces dernières années, à passer par la vente « par facilité ».

Des entreprises, publiques et privées, prennent l’initiative d’octroyer à leurs employés des crédits pour l’achat de moutons.

Et certains maquignons profitent de cette situation pour faire augmenter  les prix. Reste à  souhaiter  que ces déclarations seront maintenues pour les prochaines semaines pour permettre à tous les Algériens d’accomplir le sacrifice du mouton.

Kafia Ait Allouache