Alors que l’Aïd el-Adha approche, les autorités algériennes mettent en place un dispositif spécial pour garantir la disponibilité de l’eau, ressource essentielle pendant cette fête religieuse. Le pays déploie un effort national, de la planification logistique à la sensibilisation des citoyens, pour éviter toute perturbation.
À l’occasion de l’Aïd el-Adha, les besoins en eau atteignent un niveau exceptionnel, surtout dans la matinée du jour du sacrifice, moment crucial où des milliers de familles abattent rituellement leurs moutons. Pour répondre à cette demande, le ministère des Ressources en eau met en place un plan d’action renforcé.
Le secrétaire général du ministère annonce qu’ils ont rempli les réservoirs à l’avance afin de constituer des stocks mobilisables rapidement. Il souligne également que l’eau est disponible « aussi bien en quantité qu’en qualité ».
Le ministère crée une cellule de suivi permanente, au niveau central et dans chaque wilaya, en coordination avec les directions locales de l’hydraulique et les autres acteurs du secteur. Cette cellule détecte et résout toute anomalie dès son apparition.
Consommer avec responsabilité pour garantir l’équité
Même si l’approvisionnement reste sécurisé, les autorités appellent les citoyens à adopter un comportement responsable. Une consommation excessive, surtout pendant les heures du sacrifice, peut créer des déséquilibres temporaires dans certains quartiers. Elles recommandent donc de réduire l’usage domestique de l’eau durant cette période pour garantir un accès équitable à tous.
Par ailleurs, la situation hydrique du pays s’améliore légèrement. Les barrages ont atteint un taux de remplissage de 42 % en mai, contre 39 % à la même période en 2024. Le gouvernement renforce aussi les capacités de dessalement, notamment dans les zones côtières. Au-delà des mesures techniques, l’Aïd el-Adha rappelle aussi à chacun l’importance de préserver les ressources naturelles, dans un esprit de solidarité et de responsabilité partagée.