Ahmed Ouyahia, face aux téléspectateurs : «Croire en soi et en son pays»

Ahmed Ouyahia, face aux téléspectateurs : «Croire en soi et en son pays»
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“En politique, il faut être de son temps, être à l’écoute de son pays et de ses concitoyens », et notamment construire ce vivre ensemble dans l’harmonie et la fierté de soi et d’appartenance à sa communauté.

C’est peu de choses et pourtant c’est immense s’agissant de la confiance, de sa citoyenneté où l’administration est au service des intérêts collectifs de la nation.

Et c’est le droit de tout algérien à s’invertir pleinement dans les affaires de la cité. C’est le cas quand il a plaidé pour la formation d’une équipe nationale avec des joueurs locaux et un encadrement algérien tout en faisant appel à deux ou trois éléments internationaux. C’est en quelque sorte les expressions qu’a laissé entendre le secrétaire général du RND, mercredi soir face aux téléspectateurs, lors de l’émission hebdomadaire « Hiwar Assaâ », une tribune de dialogue entre des interfaces, les politiques, les journalistes et les citoyens autour des questions de l’heure dans une conjoncture, elle-même, marquée par de grands changements en perspective avec le processus des consultations avec les partis politiques et les personnalités nationales sur la façon d’engager les réformes politiques. En d’autres termes, il est important de donner le socle juridique et législatif du projet de société que les algériens toute représentation confondue, aspirent à la construction de son édification. En matière de démocratie participative et de gouvernance, le sujet intervient à une étape où la société civile balise sa charte d’action, ce sera selon Ouyahia, une autre interface civile et sociale en complément du renforcement de l’action des partis politiques et une promotion de l’esprit citoyen en convergence vers la responsabilité politique pour des programmes, et des perspectives de projet au service des citoyens et de la société. Sans être l’avocat de la rupture, Ahmed Ouyahia qui a auparavant investi des étapes cruciales de l’Algérie, se posant en 1993 et 1999 avant de nous projeter dans les défis de la décennie que nous vivons, s’associe à la voie des réformes radicales et sa formation y apporte sa contribution avec des idées précises quant aux partis politiques face à une scène politique gelée, au système de gouvernance pluraliste à mieux définir, à la représentation politique de la femme et des jeunes à élargir au sein des institutions et des assemblées élues dans une traduction véritable en couronnement de l’édifice institutionnel des réformes pour une alternance au pouvoir dont les règles ne peuvent cependant se confondre aux jeux de manège tant la base devra se constituer autour d’un programme politique et économique. Il y a à partir de ces impondérables, la nécessité d’imposer le respect des électeurs, de définir le mandat du parlementaire, de lutter contre le nomadisme politique, des éléments de convergence pour un parlement de contrôle et représentatif de la société dans son ensemble. Le leader du RND parle de la liberté de la presse, de l’ouverture des médias lourds aux privés et des lacunes qui caractérisent le peu d’égard au respect des décisions ou des textes, les confinant à la question des mentalités qui perdurent.

Houria Akram

Points forts

A propos de l’Alliance présidentielle, les trois partis de l’Alliance ont des points de divergence et de convergence concernant certaines questions.

A propos des instructions du Président de la République d’ouvrir les médias lourds et qui n’ont pas été respectées, il est nécessaire de changer les textes et les mentalités, appelant les responsables qui n’appliquent pas ces instructions à se réviser.

L’ouverture de l’audiovisuel, l’Algérie parviendra un jour à l’ouverture du champ audiovisuel avec une période de transition où le capital public serait majoritaire et avec un cahier de charge claire.

La précédente tripartite a été consacrée au volet économique et la prochaine tripartite qui pourrait avoir lieu en septembre, sera porteuse de résultats positifs concernant le volet social.

M. Ouyahia a rappelé que 35 partis politiques accrédités activaient actuellement sur la scène politique, un nombre appelé à avoisiner 100 partis après l’accréditation de nouveaux partis.

H. A.