Aux termes d’une session extraordinaire tenue hier à Alger, le Front des forces socialistes (FFS) a renouvelé la composante de son secrétariat national qui compte une trentaine de membres nommés par le nouveau premier secrétaire national, Ali Laskri, désigné à ce poste par le président du parti, Hocine Aït Ahmed, en remplacement de Karim Tabbou. Le nom de ce dernier ne figure pas dans la liste du nouveau secrétariat national rendue publique hier par un communiqué du parti. Il est donc réduit au rôle de simple militant.
Ce renouvellement du secrétariat a été marqué par le retour des anciennes figures du parti, dont Ahmed Djeddai, Ali Lamdani et Djoudi Mammeri.
Ces derniers formeront le cabinet conseil auprès du premier secrétaire en compagnie de Dalila Taleb et Ikhlef Bouichi. M. Laskri a déclaré dans son intervention que sa nomination par le leader du parti «intervient au moment où le FFS aborde une étape décisive tant sur le plan interne que celui de la vie politique nationale». «Cette dernière est caractérisée par un statu quo»,
a-t-il dit, soulignant que la crise dans le pays gagne en perplexité et en acuité». Il a aussi exprimé son espoir que «des décisions seront prises dans les très courts termes pour redonner ses chances à un processus de transition politique et pacifique vers la démocratie». Il précise également qu’au FFS,
«on peut diverger, on peut se tromper, on peut faire des erreurs et trouver toujours ouverte la porte du parti ; mais si on se met à régler des comptes, alors c’est que l’on n’a rien compris. La meilleure manière d’incarner cet esprit est dans la qualité et la tonalité des débats que nous allons mener dans les semaines et les mois qui viennent».
K. Aoudia
