Ahmed Ben Bella, « une personnalité historique éminente » (oraison funèbre)

Ahmed Ben Bella, « une personnalité historique éminente » (oraison funèbre)

Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Chérif Abbes, a souligné jeudi à Alger, dans une oraison funèbre, lors de l’inhumation de l’ancien président Ahmed Ben Bella, que le défunt était une « personnalité historique éminente » qui s’est sacrifiée pour la patrie.

Le ministre des Moudjahidine est revenu sur les qualités du défunt et son parcours militant pour l’indépendance depuis son engagement dans le mouvement national jusqu’à sa participation au déclenchement de la révolution du 1er novembre et son couronnement par la victoire et l’indépendance de l’Algérie.

Le défunt qui a été le premier président de l’Algérie indépendante « a contribué à la pose des premiers jalons de l’Etat algérien qu’il portait dans son coeur », a souligné M. Mohamed Chérif Abbes. « Sa disparition est une perte pour l’Algérie, la nation arabo-musulmane et tous les peuples épris de liberté », a-t-il ajouté.

« L’histoire retiendra ses positions honorables, notamment son soutien à la politique de la concorde et de la réconciliation et son rôle dans la préservation de la justice et de l’équité », a affirmé le ministre des Moudjahidine, ajoutant que le défunt restera pour les générations futures « un modèle et un symbole ».

« Ce grand homme a sacrifié sa vie pour l’Algérie, d’abord en militant pour sa libération et son indépendance puis en l’accompagnant dans on développement et son essor. Il demeurera un homme exemplaire », a souligné M. Chérif Abbes.

« Le destin a voulu que le défunt nous quitte alors que l’Algérie s’apprête à célébrer le cinquantième anniversaire de son indépendance. Ahmed Ben Bella était un homme sage et clairvoyant qui s’est grandement investi pour le triomphe des valeurs de liberté, de paix, de patriotisme et de sacrifice pour la dignité et la fierté ».

« Repose en paix aux côtés de tes compagnons d’arme, l’Algérie va bien et le restera grâce à ses enfants fidèles », conclut M. Chérif Abbes.