Ahmadinejad-Bouteflika lors d’une courte escale à Alger

Ahmadinejad-Bouteflika lors d’une courte escale à Alger

ahmedinejad_bouteflika.jpgLe président iranien Mahmoud Ahmadinejad s’est entretenu samedi à Alger avec le président Abdelaziz Bouteflika, lors d’une escale sur le chemin de New York, où il doit participer à l’Assemblée Générale de l’ONU, a constaté l’AFP.

Selon un photographe de l’AFP, l’avion du président iranien s’est posé à la mi-journée à l’aéroport d’Alger, en provenance de Damas.

Il a été accueilli avec tous les honneurs militaires par M. Bouteflika accompagné du chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia et du ministre des Affaires étrangères Mourad Medelci.

MM. Ahmadinejad et Bouteflika se sont rendus dans le bâtiment réservé aux invités de marque de l’aéroport, selon le photographe de l’AFP.

L’agence algérienne d’informations APS a précisé que le M. Ouyahia, M. Medelci et le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Abdelaziz Ziari ont assisté à l’entretien, ainsi que le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki.

M. Ahmadinejad, qui arrivait de Syrie où il s’était entretenu avec le président Bachar al-Assad, a effectué une « escale technique » en route pour New York, a indiqué une porte-parole de la présidence algérienne.

Le président iranien a quitté le territoire algérien à bord de son Boeing 747 après une escale de deux heures et demi, a indiqué l’APS en précisant qu’il a été raccompagné à son avion par son hôte algérien.

Avant son départ de Téhéran, M. Ahmadinejad avait qualifié les relations irano-algériennes de « très bonnes et en plein développement ».

MM. Bouteflika et Ahmadinejad se sont rencontrés plusieurs fois, notamment à l’occasion d’une visite officielle en Algérie du chef d’Etat iranien en janvier 2009.

La presse algérienne évoquait en août dernier des discussions à Téhéran entre l’ambassadeur d’Algérie Soufiane Mimouni et le ministre iranien du Commerce Mehdi Qazanfari, dont le pays souhaiterait le développement des relations commerciales et même un accord de libre-échange, en dépit des sanctions imposées par l’Occident à l’Iran en raison de son programme nucléaire.