« Ahd 54 » confirme sa participation aux prochaines élections locales

« Ahd 54 » confirme sa participation aux prochaines élections locales
ahd-54-confirme-sa-participation-aux-prochaines-elections-locales.jpg

ALGER – Le président du parti « Ahd 54 », Ali Fawzi Rebaine, a annoncé, lundi à Alger, la participation de sa formation aux élections locales prévues le 29 novembre prochain.

Lors d’une conférence de presse au siège de son parti, M. Rebaine a précisé que sa formation « participera aux prochaines élections à travers toutes les wilayas du pays » soulignant « la nécessité d’accompagner le citoyen dans ses revendications et de ne pas le laisser seul face à l’administration ».

« Je ne renoncerai pas aujourd’hui à mes devoirs après 30 ans d’opposition », a-t-il dit, soulignant que son parti s’attelle actuellement à la confection des listes de candidature pour cette échéance nationale.

Il a en outre indiqué que le problème entravant cette opération au niveau du parti est « le taux de représentation féminine eu égard à la composante sociologique de la société algérienne » ajoutant qu’en dépit du degré d’évolution atteint par la femme algérienne, « elle n’est pas pleinement convaincue quant à la candidature et la participation aux assemblés élues avec le taux requis (30 %) ».

Il a également souligné la nécessité d’accorder le temps qu’il faut à la société pour concrétiser la décision relative à la participation politique de la femme, affirmant que les choses « ne peuvent changer par une simple décision politique ».

Evoquant la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le premier responsable de « Ahd 54 » a indiqué qu’il s’agit d’un changement « de forme » à travers « l’installation de personnes sans toucher aux portefeuilles ministériels de souveraineté alors que le peuple s’attendait à un changement radical dans les traditions politiques ».

Concernant le plan d’action du gouvernement qui sera présenté mardi devant l’APN, M. Rebaine a estimé qu’ »il manque de données chiffrées et qu’il n’apporte rien de nouveau par rapport aux précédents plans d’action ».

S’agissant des dernières élections législatives, il a relevé de nouveau « le problème de fraude et de neutralité de l’administration » affirmant qu’il « ne fait pas confiance aux juges membres de la commission nationale de supervision des élections » qui, selon lui, « ont été rémunérés ».

Dans le même contexte, il a appelé à élargir les prérogatives de la commission de surveillance des élections et à prendre en considération les recommandations et les propositions de cette commission et « la demande de l’Union européenne de prendre connaissance des procès-verbaux au niveau des communes et des wilayas » et à réunir les conditions nécessaires au déroulement d’élections régulières et transparentes.