Agriculture: Prochaine finalisation des modalités d’application du crédit bonifié (un million de DA/ha)

Agriculture: Prochaine finalisation des modalités d’application du crédit bonifié (un million de DA/ha)

Les modalités d’application du crédit bonifié destiné à la création de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage devraient être finalisées avant la fin du mois en cours, a indiqué mercredi le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.

« Nous sommes en train de finaliser les normes d’application de ce crédit avec la Banque de l’Agriculture et du Développement rural (BADR) », a déclaré le ministre en marge d’une rencontre de sensibilisation sur les nouvelles mesures prises par le Conseil des ministres.

Ce crédit d’un million de DA par hectare compte parmi les nouvelles mesures prises par l’Etat pour augmenter la base productive agricole et créer, par ricochet, davantage d’emplois.

Il est accordé aux jeunes investisseurs qui veulent créer de nouvelles exploitations agricoles et d’élevage sur des terres relevant du domaine privé de l’Etat et sur celles appartenant aux propriétaires privés.

Selon le ministre, l’exploitant qui contracte ce crédit auprès de la BADR, aura une période de grâce de deux ans, sans paiement d’intérêt.

Mais au delà de cette échéance, l’investisseur qui ne rembourse pas son crédit à temps sera soumis à des conditions de paiement de taux d’intérêts. Parmi ces conditions, M. Benaïssa a avancé que le taux d’intérêt devrait se situer entre 1% pour une année de retard, 3% pour cinq années et au delà de 7 ans, l’exploitant paiera la totalité des intérêts.

M. Benaïssa a souligné, dans ce sens, que ce dispositif viendra renforcer le crédit de campagne RFIG également sans intérêts créé en 2008, en ajoutant que la BADR, principal partenaire du secteur « se dit prête à accompagner les jeunes investisseurs dans la valorisation de leurs patrimoines.

Le ministre a appelé, à cet effet, les vulgarisateurs, les animateurs de radios locales et responsables de communication des services agricoles, à contribuer à la mise en oeuvre « efficiente » de ces mesures. Le réseau de vulgarisateurs et de communicateurs « a un grand rôle

à jouer pour rapprocher ces mesures des acteurs et à relever le défi de la modernisation de notre agriculture », a-t-il dit.