Agriculture : Le palmier dattier et l’olivier pour freiner l’avancée du désert à Bechar

Agriculture : Le palmier dattier et l’olivier pour freiner l’avancée du désert à Bechar

Un million de palmiers et 300.000 oliviers ont été plantés depuis 2002 à travers la wilaya de Bechar dans le cadre de la lutte contre la désertification, selon la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya.

L’opération de plantation de ces palmiers dattiers sur 10.000 ha et des oliviers sur plus de 1200 ha, constitue un moyen efficace de lutte contre la désertification à travers les 21 communes de la wilaya de Bechar, a estimé la DSA.

Cette réalisation, qui se poursuivra à l’avenir avec d’autres programmes portant sur les mêmes espèces et actuellement proposés à l’inscription, a pu avoir lieu, grâce à la conjugaison des efforts des services agricoles et de la conservation des forêts, au titre des actions de lutte contre la désertification, a-t-on précisé.

Elles ont été appuyées par des financements du fonds national de régulation et de développement agricole et aux actions de développement et d’intensification de l’oléiculture auxquels le secteur des forêts a apporté aide et soutien technique, soutient-on de même source. En plus de la lutte contre la désertification et la préservation du sol de l’érosion et d’autres phénomènes naturels, la plantation du palmier dattier et de l’olivier vise deux autres objectifs. Sur le plan économique, la commercialisation de la datte est une source de gain importante dans la région et constitue jusqu’à 60 % des revenus des agriculteurs spécialisés dans la filière, explique le responsable de la DSA.

Au plan environnemental, le palmier dattier et l’olivier vont constituer la structure de base de l’agriculture saharienne de par la création d’un microclimat indispensable au développement de cultures sous-jacentes, tels l’arboriculture fruitière et les maraîchages, notamment dans les régions proches de l’erg occidental, à savoir Beni-Abbes, Igli, El Ouata, Ouled-Khodeir et Kerzaz, dit-il.

La mise en valeur des terres sahariennes qui concerne actuellement plus de 41.000 ha, dont 23.732 ha sont en exploitation, a été aussi un facteur de stabilisation de l’avancée du désert, dans plusieurs localités sensibles de la wilaya, grâce aux efforts des agriculteurs pour arracher ces terres au désert, soutient-il.