Le ministre des Travaux publics, Farouk Chiali a effectué est, aujourd’hui, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béjaïa.
Il a beaucoup insisté sur l’histoire des indemnisations des propriétaires terriens, qui feront l’objet d’expropriations au cours du projet de la pénétrante autoroutière devant relier Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest via Ahnif. Il a eu à rappeler qu’une enveloppe conséquente a été prévue dans ce sens. L’enveloppe en question est de 810 milliards de centimes, l’important pour lui étant de mener à bien cette opération pour éviter des oppositions intempestives tout au long du tracé.
C’est la raison pour laquelle, le ministre des TP, Farouk Chiali, a invité les représentants de son administration à faire preuve de pédagogie et de diplomatie lors des négociations avec les propriétaires de terrains. Il s’agit, selon lui, de les sensibiliser sur l’utilité publique de ce projet indispensable pour réussir le développement économique et social de la région. Le ministre espère surtout amener les dirigeants du groupement algéro-chinois, CRCC-SAPTA, à respecter la feuille de route arrêtée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ainsi que le délai fixé, à savoir 30 mois.
Au menu des discussions, l’absence en quantités suffisantes des agrégats. Les responsables du groupement sino-algérien ont réclamé au ministre des Travaux publics une dérogation pour l’ouverture de deux carrières d’agrégats pour espérer atteindre les quantités suffisantes de ce matériau. Une situation qui risque de retarder le projet et qui pourrait déborder sur l’échéance de 30 mois comme l’espère le pouvoir politique.
Les autorités locales n’ont pas manqué de sensibiliser le ministre des Travaux publics sur l’urgence d’inscrire le doublement de la RN26, entièrement saturée par le flux incessant des automobilistes dont des camions de gros tonnages. C’est le cas notamment du tronçon situé entre la ville de Sidi-Aïch et Tazmalt.
Le ministre s’est ensuite rendu dans la commune de Kherrata où un projet d’évitement de la ville est à l’arrêt en raison d’une opposition des propriétaires terriens. Occasion aussi de s’enquérir sur le projet de modernisation de la route des gorges de Kherrata afin d’engager des travaux dans les tunnels.
Salim Aït-Sadi