Le nombre d’agressions dans les rues algériennes est en nette augmentation. Le numéro vert mis en place par les forces de sécurité (gendarmerie et DGSN) au service des citoyens est de plus en plus utilisé. Ces deux réalités expliquent le nombre considérable d’appels au secours et de SOS lancés par des personnes se trouvant en situation difficile.
Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) annonce que le numéro vert (15 48) mis par cette institution à la disposition des citoyens a enregistré 54 311 appels au cours du mois de mai de l’année en cours. Ce qui représente, donc, une moyenne de 1752 appels par jour.
Selon la DGSN, Alger occupe la première place avec 30 932 appels. «Les unités opérationnelles de la police sont intervenues immédiatement après la réception des appels et procédé à l’arrestation en flagrant délit de plusieurs personnes», annonce la DGSN. La Direction générale de la sûreté nationale ajoute que 6359 de ces appels ont pour but des demandes d’intervention et de lancer un SOS. 972 des appels concernent une alerte sur des accidents de la route.
20 221 autres appels se rapportent, selon toujours la même source, à des demandes d’informations et d’orientation, tandis que l’institution policière annonce avoir reçu 26 759 appels pour d’autres motifs.
Ce sont 6359 SOS et appels de demande d’intervention qui ont été enregistrés par le numéro vert de la police. Un chiffre qui représente une moyenne de plus de 205 appels par jour.
Un chiffre qui renseigne sur le degré de l’insécurité enregistrée dans nos rues et qui dénote l’intérêt porté par les Algériennes et les Algériens sur le recours au numéro vert. Le nombre de SOS et autres appels en détresse lancés par les citoyens serait plus important puisque les chiffres mentionnés ci-dessus représentent uniquement les appels effectués vers le numéro vert de la Direction générale de la sûreté nationale, ne prenant pas en considération le numéro vert mis en place par la Gendarmerie nationale (10 55) au service des citoyens et qui, celui-ci également, enregistre un nombre très important d’appels.
M. A.
