«Que ce soit pour les agressions contre le bâti, l’insalubrité des lieux, le commerces fermés, les constructions inachevées, le stationnement, le ramassage des ordures ménagères, les enseignes des commerces, la gestion des écoles primaires, la permanence des pharmacies, les travaux interminables et la liste est longue»
La police municipale est seule à même de gérer les innombrables problèmes que connaît la gestion d’une ville, comme Alger, n’a cessé de réitérer hier dimanche à Alger Abdelhakim Bettache, P/APC d’Alger-Centre et néanmoins élu MPA. I nvité du traditionnel forum d’El- Moudjahid, Bettache a salué la création de cette force de police «favorablement accueillie par le citoyen et les élus locaux», a-t-il indiqué, insistant que mise sous tutelle directe du P/APC, elle se chargera du rôle de maintien de l’ordre en matière de gestion de l’espace urbain.
Que ce soit pour les agressions contre le bâti, l’insalubrité des lieux, commerces fermés, constructions inachevées, stationnement, ramassage des ordures ménagères, enseignes des commerces, gestion des écoles primaires, permanence des pharmacies, travaux interminables et la liste est longue, selon le conférencier, qui n’a pas pour autant omis d’incriminer les entreprises, publiques et privées, qui interviennent pour des travaux et qui, une fois le chantier terminé, repartent en laissant la voie publique telle quelle, citant nommément la Sonelgaz et la Seaal.
Dans le même sillage, Abdelhakim Bettache a annoncé au cours de son intervention la réhabilitation du square Sofia et du Parc de la liberté. Le P/APC a également demandé aux pouvoirs publics de montrer plus de diligence quant à la question de procéder à un nouveau découpage administratif, une proposition formulée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l’issue d’un mini-conseil de gouvernement destiné à redorer le blason de la Capitale Alger.
De même qu’il appellera à la mise sur pied d’une structure comparable à l’ex-CPVA: Conseil populaire de la ville d’Alger. Enfin, reconnaissant que les prérogatives d’un P/APC sont limitées et tout en demandant plus de pouvoirs, Bettache a néanmoins affirmé que ce n’était pas une raison pour demeurer les bras croisés devant la multitude de problèmes que rencontrent les élus locaux.
De même, il a fait part de son agacement lorsque c’est le seul P/APC qui est le point de la vindicte et de la critique populaires. Selon le recensement de la population de 2008, il en ressort qu’Alger- Centre sur les 57 communes de la Capitale, accueille une population de quelque 75 541 habitants. Un chiffre toutefois à relativiser suite aux opérations de relogement qu’ont connues les communes d’Alger.
Mohamed Djamel
