La Cour d’appel de Washington a rejeté avant-hier la demande faite par Andrew Warren, ex-chef du bureau de la CIA à Alger, pour la réduction de la peine de 65 mois de prison à laquelle il a été condamné le 3 mars dernier pour agression sexuelle contre deux Algériennes.
L’auteur de ces agressions n’a pas réussi à convaincre la Cour d’appel fédérale de réduire sa peine de prison pour des accusations d’abus sexuel, consommation de drogue et port d’arme illicite en Algérie, ont rapporté avant-hier des médias américains.
Pour obtenir la réduction de la peine à laquelle il a été condamné, Andrew Warren a affirmé que sa punition était «déraisonnable parce qu’il souffre du syndrome de stress post-traumatique et de toxicomanie».
Pour le juge de la Cour fédérale de Washington, «sa condamnation résulte de son comportement, surtout celui de droguer sa victime, qui a été planifié et délibéré».
Pour rappel, cet ex-chef du bureau de la CIA à Alger avait plaidé coupable d’avoir agressé sexuellement une femme le 17 février 2008 «après l’avoir rendue inconsciente» en la droguant, alors qu’elle se trouvait à l’ambassade des Etats-Unis à Alger.
Warren a également plaidé coupable d’avoir, le 26 avril 2010, consommé de la cocaïne tout en tenant entre ses mains un pistolet semi-automatique de calibre 9 de marque Glock.
L’affaire avait éclaté fin janvier 2009, lorsque les médias américains avaient annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur les agissements de M. Warren, rappelle-t-on.
À l’époque, la chaîne de télévision américaine ABC faisait état des témoignages sous serment en septembre 2008 de deux femmes affirmant avoir été droguées puis violées par M. Warren, 42 ans, qui a été licencié de la CIA en mars 2009 au moment de la révélation du scandale.
M. A.