Seulement 17 des 48 agences locales de gestion et de régulation foncières urbaines du pays « respectent les obligations stipulées dans le cahier des charges régissant leur relation avec leur environnement », a révélé, Abdelouahab Betrima, directeur central au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
A l’ouverture, mercredi à Constantine, du 1er séminaire régional sur l’activation du rôle des agences locales de gestion et de régulation foncières urbaines, M. Betrima a indiqué que la majorité de ces établissements à caractère industriel et commercial (EPIC) délégués pour gérer les dossiers fonciers des collectivités locales enregistre des « lacunes de gestion sur le plan réglementaire ».
Sur les 14 agences foncières des wilayas de l’Est présentent à ce séminaire régional « seulement 5 agences foncières fonctionnent conformément au plan des charges régissant leurs missions et activités », a ajouté le responsable, affirmant que le ministère de tutelle s’attèle à mettre à niveau les dispositions réglementaires de ces EPIC pour permettre la réussite du plan de développement national.
Considérées comme « un outil clé » dans l’aménagement urbain et le développement local, les agences foncières de wilayas, sont appelées à optimiser et à organiser leur système de fonctionnement pour être au diapason des défis de l’heure, a considéré M. Betrima.
Dans ce cadre, il a indiqué que le ministère de tutelle a lancé un vaste travail de diagnostic de la situation des agences foncières du point de vue capital, effectif administratif et technique, résultat et cahier des charges « pour venir à bout des lacunes et contraintes constatées ».