Abdelhakim Serrar va se porter candidat pour la présidence de la FAF. Le président de l’ESS déposera bientôt son dossier de candidature. Il souhaite avoir plusieurs personnalités footballistiques dans son bureau.
La succession à Charaf-Eddine Amara pour la présidence de la FAF est ouverte. La course vers la structure de Dely Brahim est lancée entre les prétendants, en prévision de la prochaine assemblée générale élective qui aura lieu le 7 juillet prochain. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, personne n’a encore déposé son dossier de candidature. Chaque potentiel candidat travaille dans la discrétion, en ce qui concerne notamment le rassemblement des 16 membres qui formeront le bureau.
Après Amara Bahloul, Djahid Zefizef ou encore Mohamed Raouraoua, pour ne citer que ceux-là, une autre figure footballistique va se porter candidate pour la présidence de la première instance du football national. Le président de l’ESS Abdelhakim Serrar, puisque c’est de lui qu’il s’agit, affiche son intention de succéder à Amara.
«Je veux d’anciens joueurs dans mon bureau»
Présent à l’AG ordinaire de la FAF jeudi passé, Abdelhakim Serrar a accordé ses déclarations aux médias. Des déclarations qui ont laissé entendre qu’il a une idée derrière la tête.
Mais hier soir, il a affiché clairement sa volonté de se porter candidat pour la prochaine assemblée générale élective de la FAF. «Oui, la présidence de la FAF m’intéresse. Mon souhait est de rassembler dans mon bureau d’anciens footballeurs internationaux de toutes les générations, y compris le joueur emblématique du FLN Mohamed Maouche…Pour le moment, il est tôt de parler de ma candidature tant que je n’ai pas encore déposé mon dossier », a déclaré le président de l’ESS sur le plateau d’une émission sportive diffusée sur la chaîne de télévision El-Bilad.
Il faut dire qu’Abdelhakim Serrar répond aux critères d’éligibilité pour le poste de président de la FAF. Ancien footballeur international, il cumule plus de 20 ans d’années comme dirigeant. Président emblématique de l’ESS, il a aussi occupé des postes administratifs à l’USM Bel-Abbès et à l’USM Alger. Reste à savoir s’il sera élu le 7 juillet prochain, dans le mesure où il aura devant lui des concurrents sérieux, entre autres Mohamed Raouraoua.
Il est à noter que la période du dépôt des dossiers de candidature a débuté vendredi passé. Elle s’étalera jusqu’en dimanche prochain le 26 juin à 20h. Mais pour le moment, aucun candidat n’a déposé son dossier. Les prétendants sont en train de rassembler les 16 membres de leur bureau avant de passer à l’action.
