Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a mené une série de rencontres bilatérales fructueuses en marge du Segment de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Ces entretiens ont couvert un large éventail de sujets, allant du renforcement des partenariats régionaux à la coordination stratégique au sein des instances internationales.
Renforcer les alliances et les positions stratégiques
Lors de sa participation au Segment de haut niveau de l’AG de l’ONU, M. Attaf a multiplié les discussions avec ses homologues de plusieurs pays. Un des points forts de ces rencontres a été l’approfondissement de la coopération avec des nations clés.
Avec son homologue mauritanien, Mohamed Salem Ould Merzoug, les discussions ont porté sur les efforts conjoints pour consolider le partenariat entre l’Algérie et la Mauritanie, conformément aux directives des présidents Abdelmadjid Tebboune et Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani.
Les entretiens avec le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Abdullatif Bin Rashid Al-Zayani, ont notamment concerné les développements au Moyen-Orient et un échange d’expériences sur le Conseil de sécurité de l’ONU. Cette coordination est particulièrement pertinente, le Bahreïn s’apprêtant à rejoindre le Conseil en tant que membre non permanent en janvier 2026.
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La situation en Libye a été au cœur des discussions avec le ministre libyen Taher Al-Baour. La rencontre a été l’occasion de réaffirmer la fraternité et le soutien de l’Algérie pour la stabilité et la coopération dans ce pays voisin.
Le soutien à la paix et au développement en Afrique et en Méditerranée
Le ministre Attaf a également réaffirmé l’engagement de l’Algérie en faveur de la paix et du développement en Afrique.
Ses entretiens avec Monday Semaya Kumba, le ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud, ont mis en lumière le soutien continu de l’Algérie à la stabilité de ce pays, tant au niveau bilatéral que par le biais de ses positions au Conseil de sécurité de l’ONU, au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et au sein du Comité ad hoc de l’UA sur le Soudan du Sud (C5).
Enfin, les discussions avec le ministre chypriote Konstantinos Kombos ont permis de passer en revue les relations bilatérales et d’explorer les moyens de les dynamiser, notamment dans la perspective des prochaines élections.
Les deux ministres ont également échangé sur les perspectives de renforcement du partenariat euro-méditerranéen pour la paix et la prospérité dans le bassin méditerranéen.