AfrikTV.com autorisée à diffuser à partir d’Alger !

AfrikTV.com autorisée à diffuser à partir d’Alger !

L’Algérie s’apprête-t-elle à ouvrir son champ audiovisuel ? C’est la question qu’on se pose lorsqu’on apprend que pour la première fois, nos autorités politiques ont autorisé une Web TV étrangère à s’implanter à Alger.

Selon le site d’information Algérie-Focus, « la web-TV «AfrikTV.com» a pu décrocher un accord de principe de la part des autorités algériennes pour implanter une représentation en Algérie, la première au niveau international pour ce médias ».

Ainsi, là où Al-Jazeera, Nessma et d’autres encore ont échoué, AfrikTV.com l’a fait ! Mais comment se fait-il que notre Etat si fermé, si soupçonneux et si recroquevillé sur lui-même ait pu autoriser le lancement d’une web TV privée à Alger ? Et ben, notre confrère Algérie-Focus.com a brisé le mystère.

En réalité, le mérite revient à Hervé Bourges, directeur de cette web TV, ancien DG de RFI et ex-Président de TF1 et du CSA français qui a réussi à convaincre son bon ami Bouteflika de soutenir son projet.

« Bourges est surtout proche du président Bouteflika. Ses relations privilégiées avec la Présidence lui auraient ouvert plusieurs portes d’accès au champ médiatique algérien, précise nos sources qui rappellent que M. Bourges a été Conseiller du président Ben Bella en 1962 lorsqu’il avait pris la nationalité algérienne », souligne à ce sujet Algérie-Focus.

Si aucune date n’est avancée quant au lancement de cette nouvelle chaîne, il n’en demeure pas moins que son implantation en Algérie devrait mettre encore plus de pression sur les pouvoirs publics afin que le dossier de l’ouverture du Champ Audiovisuel revienne au coeur de l’actualité.

Durant toutes ces dernières années, tout a été fait par l’Etat Algérien pour que cette vieille revendication démocratique n’aboutisse jamais à un débat national. Mais avec la médiocratie qui règne à l’ENTV et l’arrivée massive des chaines étrangères sur les écrans Algériens, le gouvernement se retrouve bel et bien obligé de revoir sa copie.

Abderrahmane Semmar