L’Algérie compte relancer son industrie pétrochimique à travers la réalisation de six complexes d’ici 2020.
Afin de valoriser les ressources hydrocarbures, relancer l’industrie de transformation et satisfaire les besoins du marché national en produits pétrochimiques, la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, prévoit la réalisation de six complexes pétrochimiques à l’horizon 2020, affirme aujourd’hui le directeur de planification de la compagnie, M. Lamine Ouis, dans une intervention lors de la 9ème édition du sommet nord-africain de pétrole et de gaz qui se tient du 7 au 9 décembre à Alger.
Ces complexes de production de craquage mixte d’éthane, de GPL, de naphta, de méthanol et de ses dérivés ainsi que d’anhydrides, sont actuellement « en cours de lancement en partenariat avec des entreprises étrangères selon la règle 51/49 du capital », précise ce responsable avant d’annoncer que leur mise en exploitation est prévue pour 2020.
Pour rappel, Sonatrach avait déjà annoncé un ambitieux programme dans le domaine de la pétrochimie. Elle compte investir dans ce cadre 36 milliards de dollars en dix ans et en deux étapes. Et les six complexes en question font partie de la première phase de ce programme.
M. Ouis a aussi fait savoir que la grande partie de la production du secteur pétrochimique du pays serait destinée, à l’avenir, à l’exportation dans la mesure où les besoins du marché local seront largement satisfaits.
L’Algérie a importé des produits pétrochimiques pour un montant de 17,7 milliards de dollars entre 2008 et 2013, a rappelé le directeur de planification de Sonatrach.
H.M
