Considéré pendant plusieurs années comme la pierre d’achoppement sur laquelle butaient les ambitions de la relance, l’investissement privé est-il en passe d’être définitivement résolu dans la wilaya d’Oran ?
A y voir les actions entreprises par les pouvoirs publics locaux ciblant les nouvelles poches foncières appelées à abriter de nouvelles zones d’activité et les actions visant la réhabilitation de celles déjà existantes, il y a lieu ,en effet, de répondre par l’affirmative.
Actuellement, la quasi-totalité des communes de la wilaya dispose de zones d’activité destinées à capter les projets d’investissements productifs même si ces espaces de promotion de l’investissement connaissent des fortunes diverses proportionnellement à l’engouement des investisseurs potentiels et au degré d’attractivité qu’ils exercent sur ces derniers.
Les actions entreprises par les autorités de la wilaya, qui ont permis de débusquer de nouvelles poches foncières, ont été, par ailleurs, accompagnées de nouvelles mesures réglementant l’accès au foncier industriel et durcissant par la même occasion, les actions coercitives à l’encontre des faux investisseurs.
Il y a lieu de rappeler, à ce propos, les déclarations du premier responsable de l’exécutif de la wilaya qui avait affirmé lors d’une réunion consacrée au dossier de l’investissement que son administration représentée, notamment, par le CALPIREF ne tolèrerait que les projets d’investissements «visibles et viables», une façon de couper court aux velléités spéculatives de la mafia du foncier qui a, pendant de longues années, profité du vide juridique d’une part et de la permissivité des services concernés pour s’accaparer des assiettes de terrain destinées à l’investissement avant de les détourner de leur vocation.
Il est à rappeler également dans ce même contexte que le wali avait, lors de ladite réunion largement mis en exergue l’état de dégradation de certaines zones d’activités, à savoir l’absence totale de viabilisation, l’absence des réseaux d’assainissement et d’AEP et parfois même l’absence de l’énergie électrique ou l’absence de motivation pour certains investisseurs.
C’est d’ailleurs de cette même réunion qu’une trentaine d’assiettes foncières ont été récupérées par les services de la wilaya ces dernières années. Et pour cause, il s’est avéré que les assiettes de terrains attribuées, il y a quelques années, par le CALPIREF n’ont pas été exploitées. Plus de 40 hectares de foncier industriel ne sont pas exploités dans les zones d’activité de la wilaya d’Oran.
N’EST PAS INVESTISSEUR QUI VEUT
Ce gisement foncier sera désormais mis à la disposition des investisseurs potentiels ayant un projet viable, a assuré le wali.
D’autre part, il est à souligner que conformément aux nouvelles orientations régissant le foncier industriel, les faux investisseurs ayant bénéficié d’assiette de terrain ont été mis en garde à maintes reprises par les autorités locales qui se disent déterminées à procéder au retrait pur et simple des terrains, si dans les 06 mois qui suivent les décisions d’attribution, les projets ne sont pas effectivement concrétisés.
L’attributaire ainsi tenu de passer à la matérialisation de son projet dans un délai de six mois, faute de quoi, l’assiette de terrain lui sera retirée, indique en substance la nouvelle réglementation.
La wilaya qui semble avoir mis les bouchées doubles pour relancer et promouvoir l’investissement privé « sain » et réellement porteur a lancé, par ailleurs une série d’actions visant la réhabilitation de quatre (4) zones d’activités de la wilaya d’Oran.
Selon la direction de l’Industrie, de la PME et de la promotion de l’Investissement.
Il s’agit des travaux de viabilisation des réseaux de quatre zones d’activités sur sept programmées, à savoir Oued Tlélat (16 ha), Sidi Chahmi (14 ha), Benfréha (6 ha) et Hassi Benokba (8ha), a annoncé le directeur par intérim de la PME, qui a expliqué que ces espaces accusent une détérioration des voiries et réseaux divers (VRD).
Selon le responsable, qui a évoqué l’insuffisance des crédits alloués pour prendre en charge la totalité des travaux de viabilisation de ces zones d’activités, la priorité sera accordée à la zone d’activité d’Oued Tlélat existante qui a bénéficié d’une enveloppe financière de 93 millions DA.
L’autorisation de programme de 570 millions DA qui a été affectée à l’opération de réhabilitation des sept zones d’activité de la wilaya d’Oran est jugée insuffisante, a-t-il déclaré. Une rencontre est prévue courant de la première quinzaine de ce mois de mai avec les responsables du ministère des Finances pour régler ce problème de réévaluation, a-t-il ajouté.
Ces actions ,une fois concrétisées s’ajouteront à celles déjà concrétisées ayant ciblé l’extension de trios autres zones d’activité ,rapplelle-t-on. Les travaux de réhabilitation de quatre (4) zones d’activités de la wilaya d’Oran seront lancés prochainement, a–t-on indiqué à la direction de l’industrie, de la PME et de la promotion de l’investissement.
Il s’agit des travaux de viabilisation des réseaux de quatre zones d’activités sur sept programmées, à savoir Oued Tlélat (16 ha), Sidi Chahmi (14 ha), Benfréha (6 ha) et Hassi Benokba (8ha), a annoncé le directeur par intérim de la PME, qui a expliqué que ces espaces accusent une détérioration des voiries et réseaux divers (VRD).
Selon le responsable, qui a évoqué l’insuffisance des crédits alloués pour prendre en charge la totalité des travaux de viabilisation de ces zones d’activités, la priorité sera accordée à la zone d’activité d’Oued Tlélat existante qui a bénéficié d’une enveloppe financière de 93 millions DA.
L’autorisation de programme de 570 millions DA qui a été affectée à l’opération de réhabilitation des sept zones d’activité de la wilaya d’Oran est jugée insuffisante, a-t-il déclaré. Une rencontre est prévue courant de la première quinzaine du mois de mai à Alger avec les responsables du ministère des Finances pour régler ce problème de réévaluation, a-t-il ajouté.
Belhouari.S