Afghanistan : “On veut vivre en paix”, dit le porte-parole du Taliban

Afghanistan : “On veut vivre en paix”, dit le porte-parole du Taliban

Retour au point zéro pour l’Afghanistan. Après 20 ans de domination américaine, voilà que les Talibans reviennent de loin, mais arrivent quand même, au bout de quelques jours seulement, à entrer dans la capitale Kaboul, et à mettre la main sur le palais présidentiel. Reste-t-il un espoir de paix pour les Afghans qui sont restés dans leur pays ? D’après les dernières déclarations du porte-parole du Taliban, oui.

Les Afghans, ce peuple digne qui a été sacrifié au nom de la guerre, est maintenant de nouveau sacrifié au nom de la paix. Aujourd’hui, plusieurs marches ont été observées dans plusieurs localités de l’Afghanistan. Des citoyens courageux, armés seulement de drapeaux afghans, défiaient les mitraillettes des Talibans et leurs sombres étendards. Les terroristes jouent toutefois, pour le moment, la carte de la diplomatie, malgré que des coups de feu ont déjà été tirés dans la foule.

Taliban qui veut éviter une guerre civile à l’Afghanistan ?

En effet, le mouvement Taliban a annoncé qu’il compte éviter à l’Afghanistan une guerre civile, et qu’il tend à  avoir des relations amicales et diplomatiques avec tous les pays étrangers, dont les États-Unis d’Amérique. Le Porte Parole de ce mouvement, considéré à juste titre comme terroriste, est allé plus loin, en déclarant aujourd’hui, lors d’un discours prononcé à l’occasion du 102ᵉ anniversaire de l’indépendance du pays, qu’il voulait « vivre en paix ».

« On veut vivre en paix et on veut éviter l’éclatement d’une guerre civile », a déclaré aujourd’hui le porte-parole du Taliban devant les cameras. Le dénommé Medjahed Debih Allah a également ajouté que Taliban va travailler pour trouver des solutions aux problèmes de l’Afghanistan via le dialogue. Le porte-parole a aussi assuré que son organisation ne va pas traquer les alliés de l’ancien régime.

Il est à rappeler que, malgré leur coup d’éclat, les Talibans doivent toujours faire face à une résistance militaire, mais aussi citoyenne. Dans la vallée du Panchir par exemple, une région montagneuse difficile d’accès, se sont retranchés deux hommes. L’ex-vice-président afghan, Amrullah Saleh, ainsi qu’Ahmad Massoud, le fils du célèbre commandant Massoud, leader de la résistance contre les Soviétiques puis contre les talibans. Deux des plus grandes figures qui inquiètent les terroristes islamistes.